Devoir de Philosophie

Henri Matisse, Moreau et Bonnard

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

matisse
Matisse ne cesse toute sa vie d'être conscient de ce qu'il fait, de savoir pourquoi il le fait, de définir exactement les moyens qu'il lui faut mettre en oeuvre. S'il devient malgré lui "fauve", à cause de la chronique d'un journaliste, il sait pertinemment pourquoi il lui fallait peindre comme il a peint. "Quand les moyens se sont tellement affinés, tellement amenuisés que leur pouvoir d'expression s'épuise, il faut revenir aux principes essentiels qui ont formé le langage humain... C'est le point de départ du fauvisme : le courage de retrouver la pureté des moyens". La nécessité s'impose toujours à Henri Matisse. Ainsi il avoue : "Ce que je poursuis par-dessus tout, c'est l'expression.". Il précise encore : "La pensée d'un peintre ne doit pas être considérée en dehors de ses moyens, car elle ne vaut qu'autant qu'elle est servie par des moyens qui doivent être d'autant plus complets (et par complets, je n'entends pas compliqués) que sa pensée est plus profonde. Je ne puis pas distinguer entre le sentiment que j'ai de la vie et la façon dont je le traduis. L'expression, pour moi, ne réside pas dans la passion qui éclatera sur un visage ou qui s'affirmera par un mouvement violent. Elle est dans toute la disposition de mon tableau".

Liens utiles