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Hermopolis, cité sacrée de l'Egypte antique

Publié le 03/01/2015

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Ramsès II, donne accès au temple lui-même, érigé sans doute bien avant et protégé à son tour par un autre py¬lône offert par Horemheb et bâti avec des vestiges des monuments d'Akhet-Aton, rasés pour faire disparaître à jamais les traces de l'hérésie atonienne. A côté de ce tem-ple — dont il ne reste prati-quement plus rien aujour-d'hui, sauf les colonnes du portique —, le visiteur dé-couvre, à l'avant du sanctuai-re, un autel dédié à Thot par Aménophis III. Seul subsiste le pronaos dont la construc-tion, entreprise par Necta-nebo II, fut achevée après la domination perse, à la fin du III siècle avant Jésus-Christ. A l'ouest de l'axe du grand temple de Thot se trouve la chapelle de Ramsès Il, recon-naissable aux deux statues du grand pharaon qui mar-quent l'entrée du dromos. Quant au temple d'Amon, bâti par Séthi II non loin de celui de Thot, il est entouré d'une enceinte surmontée d'un pylône. Les décors qui subsistent sur ses parois mon¬trent l'association des deux dieux, liés par la théologie primordiale. Hermopolis, l'antique Khemenou, « la ville de l'Ogdoade », est en Égypte l'un des lieux • sacrés de la création ori-ginelle. Remarquée et estimée des Grecs, qui voient en elle la « plus belle » et la « grande ancienne », la capitale du quinzième nome au dieu Thot tutélaire jouira d'une grande réputation jusqu'à la fin des temps pharaoniques.
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« science, Hermopolis ne cesse alors de s'agrandir pour mieux satisfaire les pèlerins venus de tous les coins de l'empire y adorer leur dieu .

Des monuments royaux L e monument le plus im­ portant est bien entendu le temple consacré à Thot .

Après avoir franchi le mur d'enceinte, le pèlerin pénè­ tre dans le téménos .

Le pre­ mier pylône, construit par Ramsès Il, donne accès au temple lui-même, érigé sans doute bien avant et protégé à son tour par un autre py­ lône offert par Horemheb et bâti avec des vestiges des monuments d' Akhet-Aton, rasés pour faire disparaître à jamais les traces de l' hérésie atonienne.

A côté de ce tem­ ple - dont il ne reste prati­ quement plus rien aujour­ d'hui, sauf les colonnes du portique -, le visiteur dé­ couvre, à l'avant du sanctuai­ re, un autel dédié à Thot par Aménophis Ill.

Seul subsiste le pronaos dont la construc­ tion, entreprise par Necta­ nébo 11, fut achevée après la domination perse, à la fin du Ill" siècle avant Jésus-Christ.

A l'ouest de l'axe du grand temple de Thot se trouve la chapelle de Ramsès Il, recon­ naissable aux deux statues du grand pharaon qui mar­ quent l'entrée du dromos .

Quant au temple d' Amon, bâti par Séthi Il non loin de celui de Thot, il est entouré d'une enceinte surmontée d'un pylône .

Les décors qui subsistent sur ses parois mon­ trent l'association des deux dieux , liés par la théologie primordiale .

L'époque gr éco-romai ne A l'époque gréco-romaine, la ville se transforme, et une architecture typique­ ment grecque fait son appa­ rition.

Une large voie longe le mur d'enceinte au s ud du temple d ' Amon.

Elle se divise en deux rues, dédiées l'une à Sérapis , l'autre à Antinoë.

Le long de cette voie royale s'échelonnent les principaux édifices : la porte d'Aphro ­ dite, le Tychaïon, le tétrastyle d'Athéna, le Sérapéum et l'Hadrianeïon.

Entre ces deux. »

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