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IGOR STRAVINSKI

Publié le 05/02/2019

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l’histoire de la musique. La première représentation donne d’ailleurs lieu à un véritable scandale tant ce ballet est novateur dans le domaine rythmique et harmonique. Le compositeur ignore délibérément toutes les règles appliquées jusqu’alors. Il multiplie le nombre des instruments à vent, change constamment de mesures au lieu de rechercher la régularité et n’hésite pas à superposer les rythmes. Le retentissement de cette création dans le monde de la musique et de la danse est énorme et durable. Les plus grands chorégraphes (Maurice Béjart, John Taras) montent et adaptent ce ballet, interprété par des danseurs reconnus mondialement, dont Mikhaïl Barychnikov

 

En 1914, il achève de composer les deux dernières parties d’un ballet, Le rossignol, dont il avait commencé en 1909 les deux premières parties. À partir de 1921, Stravinski vit principalement en France, et il se fait naturaliser en 1934. Mais en 1939, il émigre aux États-Unis et prend la nationalité américaine en 1945. Il n’est retourné dans son pays natal qu’en 1914 et en 1962.

 

Après les Ballets russes, il aborde une période dominée par le dépouillement et la clarté. En 1916 commence la collaboration avec Charles-Ferdinand Ramuz (1878-1947), écrivain suisse qui adapte pour lui un texte inspiré de contes populaires russes. Sur la base de ce texte, Stravinski écrit Renard. Leur association continue avec la création, en 1918, de ['Histoire du soldat sur un texte du même auteur. A partir de cette œuvre, Stravinski rompt définitivement avec l’école orchestrale russe. Noces (1923) achève le cycle entamé en 1916 et est dominé par une certaine verve corrosive. À cette époque, Stravinski se consacre également à des œuvres vocales : Trois poésies de la lyrique japonaise, en 1913 ; Priba-outki, en 1914 ; Berceuses du chat, en 1916 ; Quatre chants russes, en 1918.

 

Le néo-classicisme

 

À partir de 1919, la carrière du compositeur prend un nouveau tournant. En effet, dès la fin de la Première Guerre mondiale, il s’interroge sur le style et la forme. Cette période débute avec Pulcinella et

« Igor Stravinski l'histoire de la musique.

La première représen­ tation donne d'ailleurs lieu à un véritable scandale tant ce ballet est novateur dans le domaine ryth­ mique et harmonique.

Le compositeur ignore déli­ bérément toutes les règles appliquées jusqu'alors.

Il multiplie le nombre des instruments à vent, change constamment de mesures au lieu de rechercher la régularité et n'hésite pas à super­ poser les rythmes.

Le retentissement de cette créa­ tion dans le monde de la musique et de la danse est énorme et durable.

Les plus grands choré­ graphes (Maurice Béjart, John Taras) montent et adaptent ce ballet, interprété par des danseurs re­ connus mondialement, dont Mikhail Barychnikov.

En 1914, il achève de composer les deux der­ nières parties d'un ballet, Le rossignol, dont il avait commencé en 1909 les deux premières par­ ties.

À partir de 1921, Stravinski vit principale­ ment en France, et il se fait naturaliser en 1934.

Mais en 1939, il émigre aux États-Unis et prend la nationalité américaine en 1945.

Il n'est retourné dans son pays natal qu'en 1914 et en 1962.

Après les Ballets russes, il aborde une période dominée par le dépouillement et la clarté.

En 1916 commence la collaboration avec Charles­ Ferdinand Ramuz (1878-1947), écrivain suisse qui adapte pour lui un texte inspiré de contes popu­ laires russes.

Sur la base de ce texte, Stravinski écrit Renard.

Leur association continue avec la création, en 1918, de l'Histoire du soldat sur un texte du même auteur.

À partir de cette œuvre, Stravinski rompt définitivement avec l'école orchestrale russe.

Noces (1923) achève le cycle entamé en 1916 et est dominé par une certaine verve corrosive.

À cette époque, Stravinski se consacre également à des œuvres vocales : Trois poésies de la lyrique japonaise, en 1913; Priba­ outki, en 1914; Berceuses du chat, en 1916; Quatre chants rosses, en 1918.

Le né�lassicisme À partir de 1919, la carrière du compositeur prend un nouveau tournant.

En effet, dès la fin de la Pre­ mière Guerre mondiale, il s'interroge sur le style et la forme.

Cette période débute avec Pulcinella et ! Le ballet de Stravinski, L'oiseau de feu, A Interprété par la troupe de Maurice Béjart au théâtre de Chaillot à Paris en octobre 1994.

C'est la preuve, s'il en est, que Stravinski continue à inspirer certains des plus grands chorégraphes contemporains.

ŒUVRES PRINCIPALES 1910 L'oiseau de feu 1911 Petrouchka 1913 Le sacre du printemps 1916 Renard 1918 Histoire du soldat 1919 Pu lein e/la 1924 Concerto pour piano et orchestre d'harmonie 1928 Œdipus Rex 1934 Perséphone 1938 Dumbarton Oaks 1947 Orphée 1951 Le libertin 1954 ln Memoriam Dylan Thomas 1958 Th ren i 1962 The Flood 1966 Requiem Canticles ne se terminera qu'en 1951 avec l'opéra Le libertin.

On a alors qualifié Stravinski de néo-classique.

Il s'inspire largement d'autres compositeurs tels que Bach, Haendel, Rossini et Tchaïko vski.

Cependant, il ne se contente pas d'imiter ou même d'adapter.

Il insuffle à ces œuvres, qu'il maîtrise de toute la force de son art, un humour et une originalité qui en font des créations à part entière.

Cette nouvelle manière se révèle très pro­ lifique.

Elle comprend entre autres : la Symphonie d'instruments à vent à la mémoire de Debussy (1921), le Concerto pour piano et orchestre d'har­ monie (1924), l'opéra-oratorio Œdipus Rex (1928), le mélodrame Perséphone (1934), le concerto pour orchestre de chambre Dumbarton Oaks (1938) et Orphée (1947).

La période sérielle Mais vers 1950, Stravinski change à nouveau de style.

Il aborde la dernière phase de son œuvre, la phase sérielle.

En font notamment partie Septuor (1953), In Memoriam Dylan Thomas (1954), Canti­ cum sacmm (1956) et le ballet Agon (1957).

Le compositeur est fortement inspiré par les thèmes religieux, en particulier dans Threni (1958), une de ses œuvres maîtresses.

Il continue dans cette voie avec A Sermon, a Narrative and a ?rayer en 1961, l'opéra biblique The Flood en 1962, la cantate Abraham et Isaac en 1963 et enfin Requiem Canticles en 1966 qui est considéré comme son testament.

Stravinski s'éteint en 1971 à New York.

Ce composit eur, n'ayant eu de cesse d'inventer de nouveaux moyens d'expression musicale, a marqué l'histoire de la musique contemporaine par la fécondité et surtout par la multiplicité des formes qu'il a adoptées à travers son œuvre.

Il s'est farouchement opposé au romantisme dans le sens où, pour lui, l'art est la création d'un artisan et non la manifestation d'une sensibilité particulière.

De même, il a séparé la musique des symboles visuels et littéraires qui y foisonnaient à l'époque romantique.

Son but n'était pas, en effet, de transmettre un message aux générations futures, mais de "faire» de la musique.. »

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