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« Il était une fois une plume : elle s'appelait Anna Pavlova »

Publié le 29/03/2019

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pavlova

Tel est le titre de l'article qu'une petite fille écrit, en 1905, en quittant le théâtre Marinski où elle vient d'assister à un ballet. Son enthousiasme est déclenché par Le Cygne mourant qui correspond à un changement de style dans le ballet classique.

Si la prestation de la ballerine à Saint-Pétersbourg ne dure que trois minutes à peine, Anna Pavlova vient pourtant de créer une nouvelle approche du ballet classique, sur une musique de Camille Saint-Saëns et dans une chorégraphie de Mikhail Fokine. À sa façon inimitable, Fokine ne reproduit non pas une mécanique artistique, mais un moment idéal de danse.

 

Un autre artiste assez peu talentueux fréquente aussi les spectacles du théâtre Marinski. Il s'agit de Serge de Diaghilev, qui devient impresario de ballet et principal exportateur de danse russe en Europe occidentale. Sa première destination est Paris. Après avoir organisé en 1906 et 1908 des expositions de peinture russe ainsi que des représentations d'opéras du théâtre de Saint-Pétersbourg, la << Saison russe » atteint son apogée en 1909 avec une tournée du ballet russe, le meilleur que Saint-Pétersbourg et le théâtre du Bolchoï de Moscou puissent offrir. Sur des musiques de Nicolaï Rimski-Korsakov, Piotr Tchaïkovski, Alexandre Tcherepnine et d'autres, le danseur Vaslav Nijinski enchante le public parisien qui lui décerne le titre de << dieu triomphant du théâtre ». L'âme chorégraphique des spectacles, c'est d'abord Fokine, et plus tard Nijinski. Diaghilev et les artistes les plus talentueux de l'époque créent un nouveau style de ballet qui traite à égalité la musique, la danse et les décors.

 

Diaghilev fait preuve de beaucoup de finesse dans sa recherche de nouveautés. Sa collaboration avec Igor Stravinski est une aubaine ; celui-ci compose pour lui, en 1911, L'Oiseau de feu ; puis en 1913, Stravinski écrit pour les Ballets russes Le Sacre du printemps, créant le plus grand scandale de l'histoire du théâtre. Les spectateurs ayant déjà perturbé l'ouverture par des cris

violents, deux camps se forment au cours de la soirée : les enthousiastes et les offensés. Au moment où le directeur du théâtre ordonne de rallumer, leur dispute dégénère en bagarre. Pendant ce temps, Nijinski est en coulisses et crie des ordres assourdissants aux danseurs. Le spectacle ne pourra pas être terminé; Stravinski quitte la salle, épouvanté.

1905

pavlova

« Anna Pavlova dans Le Cyg ne mourant « Il était une fois une plume : elle s'appe lait Anna Pavlova» Te l est le titre de l'article qu'une petite fille écrit, en 1905, en quit tant le théâtre Marinski où elle vient d'assis ter à un ballet.

Son enthousiasme est déclenché par Le Cygne mour ant qui correspond à un changement de style dans le ballet classique.

S i la prestation de la ballerine à Sai nt-Pétersbo urg ne dur e que trois minutes à peine , Anna Pavlova vient pourtant de créer une nouvelle approche du ballet clas ­ sique, sur une musique de Camille Sain t-Saëns et dans une chorégra­ phie de Mikhail Fokine.

À sa façon ini mitable, Fokine ne reprod uit non pas une mécanique artistique, mais un moment idéal de danse.

Un autre artiste assez peu talen­ tueux fréquente aussi les specta cles du théâtre Marinski.

Il s'agit de Serge de Diaghile v, qui devien t im presa rio de balle t et principal exportateur de danse russe en Eu­ rope occident ale.

Sa premi ère des tination est Paris.

Après avoir organisé en 1906 et 1908 des expo­ sitions de peinture russe ainsi que des représentations d'opéras du thé­ âtre de Saint-Péter sbourg, la. »

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