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INGRES Jean Auguste Dominique : L'Odalisque à l'esclave

Publié le 17/01/2022

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Comme pour la Grande Odalisque (1814) les critiques s'attachèrent surtout aux fautes de dessin :

«Si vous aimez les fautes, cherchez les, vous les trouverez ; commencée dans un sentiment tranquille et simple, notre belle fille s'achève en lignes contournées et bizarres."

« INGRES Jean Auguste Dominique L'Odalisque à l'esclave Né à Montauban , 1780 Mort à Paris, 1867 Comme pour la Grande Odalisque (1814) les cri­ tiques s'attachèrent surtout aux fautes de dessin : «Si vous aimez les fautes , cherchez les, vous les trouverez ; commencée dans un sentiment tran­ quille et simple , notre belle fille s'achève en lignes contournées et bizarres ." Théophile Gauthier, lui, fut sensible à l'exotisme: «C'est une jeune femme blonde, accablée des langueurs éner­ vantes du sérail..

.

son corps , demi-nu , se tord dans une pose contractée par un spasme d'ennui.» L'orientalisme avait été mis à la mode par des artistes qui, comme Delacroix et Decamps s'étaient rendus en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient.

Ingres n'a jamais visité ces contrées ; l'intérêt du tableau ne peut donc se trouver dans ce décor de paco tille et ces acces­ soires de bazar qui encombrent cette scène «à la turque • .

Le thème essentiel du tableau, c'est ce nu splendide qui sauve la comp osition d'un orien­ talisme d'opérette .

Il est d'aille u rs intéressant de comparer sa manière à celle de Delacroix .

Alors que celui-ci , voué à la couleur, rend l'atmosphère orientale par la chaleur de son coloris et le clair­ obscur , Ingres utilise le nu et l'arabesque des formes pour recréer la volupté orientale .

1842 Huile sur toile , 76 x 105 cm Baltimore, Walters Art Gallery. »

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