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INTÉRIEUR DU COLISÉE de ROBERT Hubert

Publié le 01/08/2012

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Cette toile a appartenu au comte de l'Épine qui la légua à sa fille, la princesse Louise de Croy. Cette dernière en fit don au musée du Louvre en 1930. Hubert Robert fut le premier conservateur du musée du Louvre pour lequel il réalisa de nombreux projets d'aménagement. La collection de ses oeuvres conservées au Louvre est particulièrement impressionnante : citons, parmi les plus célèbres, les

« INTÉRIEUR DU COUSÉE 1755-1760 Peintre français ....---- Analyse • En partie détruit par le temps, les tremble­ ments de terre et les dévastations de la guerre, le Colisée, ancienne arène romaine où furent marty­ risés les pregliers chrétiens, fut mis sous la pro­ tection de l'Eglise par le pape Benoît XIV (1740- 1758) qui décida des premières restaurations .

Hubert Robert le vit avant que ces travaux ne soient entrepris, quand l'antique monument était encore envahi d'herbes folles, encombré de voû­ tes effondrées, ruiné aussi par des fouilles sauva­ ges, ce qui lui donnait une poésie particulière.

L'artiste nous en a laissé plusieurs vues exté­ rieures à partir des thermes de Titus et du Pala­ tin.

Il peignit aussi plusieurs vues imaginaires du Colisée où il réunit sur la toile plusieurs monu­ ments en réalité dispersés.

Dans une de ces vues de fantaisie à la mode au xvme siècle, l'artiste a placé une pierre portant l'inscription suivante : « Roma quanta fuit ipsa ruina docet » ( « Ses pro­ pres ruines nous disent la splendeur passée de Rome»).

Pour la toile du Louvre, Robert a choisi un point de vue inhabituel, que l'on trouve aussi dans un dessin de 1759 conservé au musée de Valence.

C'est de l'intérieur qu'il présente le ~siècle Huile sur toile 24,5 x 32 cm célèbre monument qui apparaît ainsi comme une caverne mystérieuse dont il exploite les effets d'ombre et de lumière créés par la succession des niches latérales et par l'ouverture du fond qui laisse apparaître l'arc de Constantin.

Ainsi , en dépit d'une précision digne de foi sur le plan archéo logique, Hubert Robert transpose dans ses paysages de ruines un sentiment pré­ romantique de la nature et du temps qui s'écou le.

L'œuvre C Cette toile a appartenu au comte de l'Épine qui la légua à sa fille, la princesse Louise de Croy.

Cette dernière en fit don au musée du Louvre en 1930.

Hubert Robert fut le premier conservateur du musée du Louvre pour lequel il réalisa de nombreux projets d 'aménagement.

La collection de ses œuvr es cons ervées au Louvre est particuli èrement impres­ sionnante : c itons, parmi les plus célèbres, les tableaux représentant les principaux monuments antiques de la France : Le Pont du Gard ; La Mai­ son carrée, les arènes et la tour Magne à Nîmes ; L'Arc de Triomp he et le théâtre d'Or ange .

Hubert Robert et l 'Italie + Avec son protecteur, le comte de Stainville, qui était alors ambassadeur de France à Rome, Hubert Robert se rendit en Italie en 1754.

li y resta un peu plus de dix ans, résidant essentie lle­ ment à Rome, mais visitant aussi Naples, Flo­ rence et la campagne du Latium .

Il suivit les cours de l'académie de France au palais Mancini Du même peintr e : PICTO 575 et 576 © Nardi ni Ed~ore, 1995.

Liriade pour l'éd~ion française, 1995.

où il apprit à observer les monuments ant iqu es.

Devenu l'ami de Pannini et de Piranèse, il était comme eux particulièrement fasciné par le spec­ tacle des ruines et de la campagne romaine.

Avec l'abbé de Saint-Nom et le peintre Fragonard, il séjourna également à Tivoli comme en t émoigne une série de dessins conservés au Louvre.

Ph oto R.M .N .

38-24. »

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