Isadora Duncan

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Isadora Duncan 1878-1927 Isadora Duncan est née à San Francisco où, très tôt, lui vint la passion de la danse : elle donnait des cours de danse classique dès l'âge de 10 ans.

Dès le début, toutefois, elle s'aperçut qu'elle était rétive à toute contrainte, et que son talent ne s'épanouissait que dans la plus totale liberté, hors des règles.

Venue s'installer en Europe, elle y devint vite célèbre par sa capacité à danser seule, sur des musiques qui n'avaient pas forcément été écrites pour être dansées ; éprise d'hellénisme, elle se produisait pieds nus, vêtue d'une simple tunique grecque.

“ Je n'ai pas inventé la danse, disait-elle, elle existait avant moi, mais elle dormait et je l'ai réveillée.

” Elle se voulait aussi très engagée en faveur de la libération des femmes : “ Habillez-vous simplement, leur disait-elle, marchez sans contrainte, veillez à votre santé, vous n'êtes pas des esclaves (...) pas même celles de vos maris, exprimez librement, par le truchement de l'art, vos émotions profondes.

” A Paris, elle fascina beaucoup d'artistes, notamment Rodin, qui la dessina beaucoup, Maillol, Bourdelle, Dunoyer de Ségonzac, Eugène Carrière, Gabriel Fauré...

Elle créa une école de danse mais dut la fermer en 1920 pour des raisons financières.

Invitée par la Russie révolutionnaire, elle y vécut trois ans, épousant le poète Serge Essenine.

Les deux époux vinrent ensemble à Paris, où Essenine se suicida : Isadora Duncan, bien que pauvre, refusa les considérables droits d'auteur dont elle devait hériter et demanda qu'ils fussent reversés à des paysans russes.

Sa dernière apparition fut pour le Théâtre Mogador en 1927. Elle mourut sur la Côte d'Azur, étranglée par son écharpe qui se prit dans les rayons de l'une des roues de sa voiture découverte.. »