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Kazimir Malévitch 1878-1935 Suprématisme

Publié le 09/08/2014

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« On a toujours cru que la beauté des choses subsistait quand ces choses étaient reproduites intégralement dans le tableau, et l'on considérait que leur essence même transparaissait dans la grossièreté ou la simplification des lignes... Mais on s'est rendu compte que les choses renferment une autre position qui nous révèle encore leur beauté nouvelle. «

 

« En voulant atteindre cette beauté nouvelle, ou simplement l'énergie, nous laissons échapper l'impression d'intégrer la chose... La meule commence à s'ébrécher sur le cou de la peinture... L'objet peint d'après le principe cubiste peut être considéré comme achevé quand on est venu à bout de ses dissonances... Le tableau se fait, mais l'objet n'est pas repro­duit. «

« Avec le futurisme Lorsque fermente chez Malévitch cette idée d'un art « supré­ matiste », il est porté par l'effervescence qui agitait tout l'art européen à cette époque, y compris l'art russe.

Le mouve­ ment qui dominait alors la scène de l'avant-garde au début des années 1910, c'était le cubisme, et en Italie comme en Russie (à Saint-Pétersbourg), c'étaient les poètes et artistes «futuristes».

Le futurisme s'opposait à l'art réaliste et symbo­ liste, et prétendait farouchement faire table rase de l'art d'une civilisation qui s'achevait; ce que ses fondateurs expri­ maient dans des manifestes provocateurs, tels qu'en Russie Une gifle au goût public (1912), qui commence ainsi : «Nous seuls sommes le visage de notre temps».

Les futuristes se tournaient donc délibérément vers l'avenir, clamant haut et fort -notamment les Italiens -la civilisation de la machine et de la vitesse.

Et sur le plan plastique, ce credo devait organiser la dynamique de leurs œuvres, selon le mode de composition fragmenté du cubisme, d'où Malévitch tirera beaucoup.

Le cheminement Malévitch est né à Kiev en 1878 dans une famille d'immigrés polonais; son père dirigeait une sucrerie.

Installé à Koursk avec sa famille en 1901, il est employé à l'administration de la ligne de chemin de fer Moscou-Koursk.

Avec son frère et quelques amis, il fonde un atelier de peinture; peu après, il part pour Moscou poursuivre à l'Ecole de peinture, sculpture et architecture, son apprentissage des arts plastiques.

Il parti­ cipera en 1905 à la première révolution russe.

A cette épo­ que, sa peinture est proche de la tache colorée des impres­ sionnistes.

Il tente d'exposer au Salon symboliste de la Rose bleue, fréquente le Théâtre d' Art de Stanislavsky et lit le philosophe allemand Schopenhauer.

Il a alors trente ans, et sa peinture s'inspire des symbolistes et de Gauguin.

A partir de 1910, Malévitch expose régulièrement dans les salons moscovites.

Comme beaucoup de peintres de sa géné­ ration, il est influencé par Matisse* dont l'œuvre est large-. »

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