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La Belle Ferronnière (de Vinci)

Publié le 03/07/2012

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Le tableau est cité pour la première fois en France dans le Trésor des merveilles de Fontainebleau du père Dan parn en 1642. Il y est mentionné comme le Portrait d'une duchesse de Mantoue (peut-être Isabelle d'Este)...

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• • • LA BELLE FE RRONNIÈRE Vers 149 5 Pe intre italien Anal yse ..._, Du fond sombre du tableau émerge une jeune femme dont le buste est tourné de trois quarts vers la droite.

Cette pose est souvent utilisée par Vinci dans ses portraits.

Le modèle est vêtu à la mode florentine de l'époque et l'ovale délicat du visage est mis en relief par les cheveux retenus sur la nuque.

Son front est ceint d'un ruban orné d'un joyau -bijou qui a pris depuis le nom de ferronnière.

Les yeux superbes de la jeune femme se per­ dent dans le lointain et évitent de croiser ceux du spectateur.

La composition est habituelle dans la peinture de Vinci et se rapproche de celle adop­ tée pour le portrait de La Dame à l'hermine (musée de Czartoryski, Cracovie).

La dame n'a pas été identifiée même si plu­ sieurs noms ont été avancés, comme ceux de Béatrice d'Este, de Cécilia Gallerani et de Lucre­ zia Crivelli, respectivement la première épouse de Ludovic le More et deux de ses maîtresses.

Le nom de « la Belle Ferronnière » (littérale­ ment « la belle femme du ferronnier ») a été attribué à ce portrait dans l'inventaire des collec­ tions royales fait par Bailly, en 1709, par une confusion ma l encontreuse avec le portrait de la - ' XV' -XVIe siècles Huile ur bois 63 x 45 cm maîtresse de François 1er dite La Belle Ferron­ nière, mais aussi en raison du ruban qui orne le front de la dame.

L 'attribution à Léonard de Vinci a, elle aussi, été très controversée.

Cette œuvre fut attribuée à des artistes proches du maître florentin , en parti­ culier Bo ltraffio, son meilleur élève lombard.

Seules les récentes études en laboratoire ont permis d'assurer que la technique utilisée était analogue à celle de La Joconde (Paris, Louvre).

L' œu vre C Le tableau est cité pour la première fois en France dans le Trésor des merveilles de Fontaine­ bleau du père Dan parn en 1642.

Il y est mentionn é comme le Portrait d'une duchesse de Mantoue (peut -être Isabelle d'Est e).

Il fit probablement partie des collections royales depuis le règne de Louis XII ou celui de François/".

Le portrait a subi de nombreux repeints et récem­ ment le laboratoire de restauration du Louvre a entrepris de lui redonner son asp ect initial .

La rencontre entre Léonard et Michel -Ange +Un certain M agliabechiano (vers 1540) raconte que Léonard de Vinci , revenant de la Santa Trinita en compagnie de Giovanni da Gavine, fut interpellé, des bancs du Palazzo Spini, par un groupe d'hommes et invité à citer un passage de la Divine Comédie de Dante.

Au même moment passait Michel-Ange, et Léonard, pour lui jouer un tour, désigna le jeune artiste comme le seul capable de réciter ces vers de Dante.

Michel-Ange n'apprécia pas l'ironie de son rival et rétorqua sèchement : « Récite- le toi­ même, toi qui n'a pas été capable de réaliser un cheval en bronze » (Michel-Ange faisait réfé­ rence à l'échec du projet de statue équestre pour Ludovic le More).

Il tourna alors le dos et s'en alla, laissant Léonard de Vinci rouge de colère .

Du même pe intre : PICTO 119 à 133 Photo Arch ives Nardini, Florence .

© Nardini Editore, 1993.

VPC L.arousse·L.affont pour l'édition fra~a ise 1993 23·06 -------. »

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