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LA FEMME EN CHEMISE de DERAIN André

Publié le 10/09/2012

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Offerte en 1928 par John Rump au musée de Copenhague, cette toile fut auparavant la propriété d'Henry Kahnweiler, qui l'acquit en 1923 à Paris. La Danseuse du « Rat mort « de Vlaminck, exposée à Paris en 1947 et conservée aujourd'hui dans une collection privée de la capitale française, s'inspire du même modèle...

« LA FEMME EN CHEMISE 1906 Peintre français Analyse ~ La Femme en chemise reste l'un des tableaux les plus célèbres de Derain.

Considérée par les contemporains du peintre comme une œuvre novatrice, libre , presque révolutionnaire, cette toile se démarque effectivement du fauvisme, de manière authentique et originale.

L'utilisation de couleurs pures, contrastées et vives- « saturées », disent les Fauves -a contribué au succès de la toile, comme l'attitude insolite du modèle : la jeune femme se tourne vers le spectateur avec un air de défiance dans le regard.

Vlaminck a fait lui aussi un portrait de ce modèle : mais son œuvre reste nettement plus marquée par la tradition impressionniste et post­ impressionniste.

Beaucoup plus libre, Derain semble s'être affranchi ici des leçons du passé : même s'il n 'a pas totalement oublié les contours et la manière de Gauguin, l 'auteur de La Femme en chemise est parvenu à créer un véritable lan­ gage.

Vlaminck n'a pas encore renoncé , de son côté, à l'emploi du chromatisme : l'expression mélancolique de son modèle incite le spectateur à se préoccuper davantage du caractère du per­ sonnage que de la structure du tableau .

xx.e siècle Fauvisme Huile sur toile 100 x 81 cm La force expressive du pinceau de Derain , lors­ qu'il peint directement sur la toile, sans dessin préalable, la masse rouge des cheveux, ou le contour cobalt qui cerne le bras de la jeune femme, évoque davantage l'expressionnisme alle­ mand .

Ce mouvement affirme , plus encore que le fauvisme, la toute-puissance de l'artiste créateur, en même temps que le triomphe de l'œu v re d'art sur l'objet et le modèle .

L'œuvre C Offerte en 1928 par John Rump au musée de Copenhague , cette toile fut auparavant la propriété d'Henry Kahnweiler , qui l'acquit en 1923 à Paris .

La Danseuse du « Rat mort » de Vlaminck , expo­ sée à Paris en 1947 et conservée aujourd'hui dans une collection privée de la capitale française , s ' inspire du m ê me modèle.

Les artistes préférés de Derain + nans une lettre datée du 30 janvier 1906, sée à Matisse , fait part des réflexions du peintre Derain fait part à Matisse - qui approfondissait, sur l' art de Turner et sur le lien entre la couleur depuis l'été 1905 à Collioure, le langage fauve - et la construction.

Derain se dit très impressionné de ses impressions sur les tableaux qu'il a vus à par la peinture de Vélasquez et l'humanité de Londres ; il s'attarde notamment sur Rembrandt, Rembrandt.

Son analyse laisse supposer qu 'il a qui le fascinait plus encore que Claude Lorrain, longuement étudié les chefs-d 'œuvre de la Natio- Turner, Vélasquez et Holbein.

Derain considérait na! Gallery, à commencer par la Bataille de San en effet qu'aucun artiste ne s'était exprimé jus- Romano, de Paolo Uccello , et les toiles de qu'alors aussi librement.

Or la liberté et le calme Murillo.

Rentré à Paris en mars 1907, Derain constituaient , aux yeux du peintre français, les assista à l'exposition de Matisse chez Drouet : il fondements de l'inspiration artistique.

Une autre déclara aimer cette peinture autant que celle de lettre londonienne de mars 1906 , toujours adres- Claude Monet.

Du mêm e pein tr e : PIC TO 940 Photo H ans Petersen, Copenhag u e.

© Nardini Editore , 1994 .

VPC Larousse-Laffont pour l'édition f r ançaise , 1994 .

31-32. »

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