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LA LEÇON DE MUSIQUE DE FRAGONARD

Publié le 01/08/2012

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fragonard

Ce tableau fut donné au Louvre, en 1849, par Hippolyte Walferdin assorti d'une condition:« C'est à la République que je fais ce don... Si jamais la forme du Gouvernement proclamé le 4 mai 1848 par l'Assemblée Nationale dont je fais partie avait le malheur d'être changée en France, ...

fragonard

« LA LEÇON DE MUSIQUE Ve rs 1765-1772 Pe i ntre français Analy se ....., Ce tableau représente une scène tradition­ nelle de la culture et de la vie des classes aisées au XVIIIe siècle.

Une jeune femme au profil élé­ gant et vêtue de soie blanche à reflets moirés joue du clavecin à deux claviers.

Sa robe retombe avec grâce sur l'acc oudoir du fauteuil dont les boise­ ries dorées, de même que la chaise au premier plan, évoquent le raffinement rococo du « style Louis XV».

Le jeune professeur de musique , charmé et légèrement malicieux, observe son élève avec attention .

Sur le dessus du clavecin est posée une partition éclairée par deux chandeliers en argent aux formes chantournées, de style Louis XV également.

Couché sur la chaise, un chat beige regarde vers l'extérieur de la toile, décourageant les importuns qui voudraient trou­ bler l'intimité de la scène qui se déroule derrière lui.

À demi caché derrière le luth posé sur la chaise, il s'est fait un coussin des grandes feuilles -probablement des partitions -qu'un des jeunes gens a apportées avec lui.

Fragonard est le poète de ces moments passagers, de ces instants de la vie frivole et raffinée.

La sobriété du fond, où aucun détail ne permet de définir l'environnement de la scène, focalise l'attention sur les deux protagonistes.

Plus qu'une simple leçon de musique, Fragonard a peint une scène galante, comme en témoignent la coquette­ rie de la pose de la musicienne et les manières affectées du maître qui entoure adroitement son élève d'un geste empressé et protecteur.

XVIIf siècle Huile sur toile 109 x 121 cm D étail L' œuvr e C Ce tableau fut donné au Louvre , en 1849, par Hippolyte Walferdin assorti d'une condition:« C'est à la République que je fais ce don...

Si jamais la forme du Gouvernement proclamé le 4 mai 1848 par l'Assemblée Nationale dont je fais partie avait le malheur d'être changée en France, il serait par cela seul complètement annulé ».

La Leçon de musique demeura au Louvre jusqu'en 1865.

Le secrétaire privé de l'empereur Napoléon III, Franceschini Pie­ tri, l'exposa alors, dans sa maison située au 184, rue de Rivoli, à l'angle de la place des Pyramides.

Elle appartint ensuite à son successeur Stéphane Conti.

La toile retourna au Louvre le 18 octobre 1870.

Fragonard face au talent des Italiens + «Tu vas voir là - bas, mon cher Frago, les éprouvait un tel découragement devant le talent ouvrages des Raphaël, des Michel -Ange et de leurs des Italiens qu'il ne pouvait plus travailler, au imitateurs ; mais je te le dis en confidence, et bien grand mécontentement de l'Académie et de son bas, si tu prends au sérieux "ces gens-là", tu es un directeur à Rome , le peintre Charles Joseph homme perdu».

C'est avec ces paroles, nous dit Natoire.

L'artiste sortit de cette impasse grâce à son petit-fils, Théophile Fragonard (1847), que Natoire qui le contraignit à se mesurer avec les !ta- François Boucher aurait préparé l'élève Frago- liens en lui faisant copier un tableau important de nard à son premier voyage à Rome.

En effet, les Pierre de Cortone.

Dès lors, Fragonard envoya sources contemporaines rapportent que le peintre régulièrement ses propres travaux en France.

Du même peintre : PICTO 560 à 574 Photo Archives Nardini, Florence.

e Nardini Editore , 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 22-22. »

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