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La Malmaison : les portraits des cheiks

Publié le 03/01/2015

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des Cheiks. Beaucoup d'artis-tes se sont inspirés de l'expé¬dition d'Égypte sous le Consu¬lat et l'Empire, mais Rigo fut le seul peintre qui ait parti¬cipé à la campagne, Redouté et Dutertre étant plutôt des dessinateurs. Il a eu l'honneur d'être nommé membre de l'Institut d'Égypte le 22 août 1798, à l'âge de vingt-six ans, dans la section Littérature et Arts. C'est probablement à partir de dessins faits au Caire qu'il exécuta les six tableaux choisis par Napoléon pour dé¬corer la salle de billard de La Malmaison. Les six portraits que l'on peut admirer dans la salle dite « des Cheiks» au musée de La Malmai-son ont été peints par Michele Rigo, un des ra-res peintres qui accom-pagnèrent l'armée fran-çaise en Égypte en 1798. Les membres du diwan du Caire ont posé pour le jeune artiste, dont aucun autre tableau n'a été conservé.

« privé que pendant deux mois de votre Divan ; mais aujour­ d'hui je vous le restitue; votre bonne conduite a effacé la tache de votre rébellion.» Le second tableau, Clémence de S.

M.

/'Empereur envers une famille arabe, représente l'en­ trée de Napoléon à Alexan­ drie : « La femme d'un Arabe qu'on allait immoler, suivie de sa fille éplorée, jette entre les bras du général Bonaparte son dernier enfant; Bonapar­ te sourit à l'innocence du fils et, d'un geste, il sauve la vie du père.

Cet acte de clémence adoucit l'âme des Turcs et leurs armes leur tombent des mains.

» En 1810, Riga expose encore au Salon une to ile à la gloire de Napoléon, Sa Majes­ té /'Empereur au tombeau de Frédéric.

Malgré toutes ces tentatives, Il n'arrive pas à plaire suffisamment à l'admi­ nistration impériale, et aucun de ses tableaux ne trouve ac­ quéreur.

Vivant Denon qui, sous l'Empire, règne sur la vie des Beaux-Arts, ne semble pas l'apprécier.

De superbes têtes de Turcs ! L a série originale des six portraits fut peinte par Ri­ go pour Bonaparte alors que celui -ci était Premier Consul.

Les toiles sont accrochées dans la salle de billard de La Malmaison et font sensation auprès des visiteurs.

« Les ta­ bleaux du salon sont des por­ traits des beys et des mame­ louks favoris, peints par un ar- tiste français qui avait accom­ pagné Bonaparte dans sa campagne d'Egypte», remar­ que le dessinateur anglais James Forbes, lorsqu'il visite le château en 1803 .

«Il y a une salle remplie de superbes têtes de Turcs, écrit à son tour le prince Charles de Clary-et­ Aldringen après une visite à La Malmaison en 1810, ce sont les portraits de tous ceux auxquels Buonaparte eut af­ faire en Égypte.

Que ne lui passe-t-il pas par la tête au Grand Diable ? ». »

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