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La peinture chinoise

Publié le 07/05/2012

Extrait du document

Bien que la ferveur initiale qui avait salué l'apparition du bouddhisme s'estompât graduellement, on trouvait encore la reproduction de quelques scènes bouddhiques. La secte Ch'an, par exemple, fit naître un style fait de simplicité. Ses peintures étaient marquées de quelques traits subtils, qui évoquaient tout un contexte. Des peintres de cette époque arrivèrent à traduire les directives principales de la secte : la recherche de la révélation et de l'amour spontané de l'élémeHtaire, et surtout de la nature. Les peintres Ch'an utilisaient l'encre noire pour reproduire en quelques traits les visions d'un moment privilégié. Leur technique exerça une influence déterminante sur les peintres des dynasties suivantes, non seulement en Chine, mais aussi en Corée et au Japon.

« Ci-dessus :Au cours de la dynasti e des Sun g, le cul te des esprits de la nature, élé­ ment s taoïstes, dominait l'i n spiration des peintres paysagistes.

Dans cette pein­ ture, qui représe nte des pêcheurs au bord d'une rivière enneigée, la petitesse et la fragilité de l'homm e face à la nature sont admirablement rendues.

Cette œuv re a été attribuée à Su Tao -nin g (Xl' s iècle ap.

1.-C.).

souvent accompagnée d'une poésie.

L'intérêt qu' elle sus­ citait s'adressait autant à la peinture qu'aux vers qui l'entouraient.

Bien que la ferveur initiale qui avait salué l'apparition du bouddhisme s'estompât graduellement, on trouvait enco­ re la reproduction de quelques scènes bouddhiques .

La secte Ch'an, par exemple, fit naître un style fait de simplicité.

Ses peintures étaient marquées de quelques traits subtils, qui évoquaient tout un contexte.

Des peintres de cette époque arrivèrent à traduire les directives principales de la secte : la recherche de la révéla­ tion et de l'amour spontané de l 'élémeHtaire, et surtout de la nature.

Les peintres Ch'an utilisaient l'encre noire pour repro­ duire en quelques traits les visions d'un moment privilé­ gié.

Leur technique exerça une influence déterminante sur les peintres des dynasties suivantes, non seulement en Chine, mais aussi en Corée et au Japon.

L':empereur Hui Tsung de la dynastie des Sung du Nord (1082-1135), était à la fois un des plus grands collection­ neurs de peintures de tous les temps et un excellent pein­ tre.

ll fonda l'Académie impériale de peinture et organisa des examens en vue de l'obtention de grades officiels.

Ces examens portaient sur la connaissance des grands classi­ ques et sur les capacités du candidat dans l'art de la pein- ture.

A partir 'de cette époque, le style académique défini par l'empereur Hui Tsung devint le style officiel imposé aux peintres de la cour.

Les peintres Sung excellèrent dans la représentation de paysages, mais aussi de motifs de fleurs et d'oiseaux, et dans l'art du portrait.

Le taoïsme et son concept d'amour, ainsi que de respect des esprits de la nature, joua un rôle de prerpière impor­ tance dans les peintures de paysages, qui se caractérisaient par de larges espaces emplis de montagnes tortueuses et de rochers.

L'homme ne jouait qu'un rôle insignifiant dans ces compositions, où il était toujours représenté sous les traits d'un être petit et faible.

Dans le sud de la Chine, la nature était toujours figurée sous son aspect le plus accueillant.

Lorsque la cour impé­ riale se fixa dans cette région du pays, les paysages envi­ ronnants influencèrent l'art de la peinture.

Les peintures monumentales cédèrent la place à des œuvres de plus peti­ tes dimensions.

Ce style, qui continua à se développer au cours des XII• et XIII• siècles, est parfois qualifié de lyri­ que ou de romantique.

Ci-dessous: Ponrait du moine-poète Li T'ai-po, effectué par Liang K'ai, vers le milieu du X/JI ' siècle.

En quelques traits, cet artiste s'inscrivan t dans le mouve­ ment Ch 'a n parvint à brosser un portrait des plus réa l istes du moine.

Musée national de Tokyo.. »

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