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LA PHOTOGRAPHIE

Publié le 17/01/2022

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En 1822, le Français Nicéphore Niepce réalisa des images sur plaque d'étain sensibilisée au bitume aux rayons lumineux et devint ainsi le père de la photographie. En 1837 Louis-Jacques Mandé Daguerre créait les « daguerréotypes JI sur plaque d'argent avec une émulsion sensibilisée à l'iodure d'argent. Ces deux procédés avaient l'inconvénient de ne permettre d'obtenir qu'un seul exemplaire de l'image. Ce fut Fox Talbot qui inventa, en 1838, le procédé consistant à créer une image négative sur papier, et permettant ainsi des tirages positifs en nombre illimité. Dès l'invention de ces différents procédés, l'utilisation de la photographie s'est développée dans deux directions différentes. Certains y voyaient un nouveau moyen de création artistique, d'autres cherchaient à exploiter son extraordinaire valeur documentaire: Pour les picturalistes, ce nouveau procédé offrait la possibilité de créer des images où poésie et réalité pouvaient être harmonieusement réunies et ils ont réussi dès le début à tirer d'extraordinaires effets esthétiques des jeux de la lumière.

« Photographie picturaliste figurative.

Deuil de Peter Korniss En Angleterre et en Amérique on découvra vite l'importance de la photographie comme moyen d'information.

Avec les photographies prises par Fenton en 1855 pendant la guerre de Crimée et par Bradley et Sullivan en 1862 pendant la guerre de Sécession naquit le reportage photographique, devenu plus tard une branche très importante de la photographie fonctionnelle.

En étudiant l'évolution de la photographie, de son invention jusqu'à nos jours, on peut tirer la conclusion qu'il est impossible de parler de « pho­ tographie » dans un sens global.

Ce mot ne désigne ni un art ni une forme d'expression d'ordre séman­ tique, mais simplement une technique qu'on peut utiliser dans de nombreux buts différents.

Elle per­ met aussi bien la création d'œuvres artistiques que des documents destinés à la presse, à l'éducation, à la science, à la publicité , à la propagande, etc.

· C'est un~ fâcheuse te~dance dans certains milieux de vouloir monopoliser le terme « photo­ graphie » pour les créations artistiques.

L'immense majorité des photographies, faites aussi bien par les professionnels que par les amateurs, ont un carac ­ tère utilitaire (fonctionnel) où la sémantique domi­ ne l'esthétique.

La photographie picturaliste Il faut distinguer entre photographie picturaliste et photographie fonctionnelle.

Sans faire cette dis­ tinction, on crée une situation ambiguë qui paraly­ se les études et les recherches dans le domaine de la photographie.

Cette ambiguïté s'est manifestée déjà en 1862 sur le plan juridique.

Dans un procès devant le Tribunal de Paris, un plaignant insista pour faire reconnaître une photographie comme une œuvre d'art mais les magistrats donnèrent rai­ son à la partie adverse qui argumenta que « la pho­ tographie est une opération artisanale qui, sans doute, réclame habitude et entraînement, mais n'a rien de commun avec la démarche d'un artiste qui façonne d'après nature, avec ses sentiments et son. »

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