LA VIERGE DANS UNE EGLISE de VAN EYCK

« Biographie Q; Jan Van Eyck est né selon toute vraisemblance à Maastricht vers 1390.

Entre 1422 et 1424 , il exerce à La Haye , à la cour de Jean de Bavière.

En 1427 , Van Eyck rencontre vraisembla­ blement Robert Campin et Rogier Van der Weyden à Tournai.

En 1428 , il est envoyé par le duc de Bourgogne , Philippe III, en mission diplomatique auprès du roi Jean 1e r du Portugal.

A partir de 1430 , l' artiste s'établit à Bruges où il dirige un atelier jusqu'à sa mort en 1441.

Jan Van Eyck et son frère Hubert , peintre lui aussi et dont la main est parfois difficile à distinguer de celle de Jan, peuvent être considérés, parallèlement à Robert Campin, comme les initiateurs du nouveau courant de la peinture flamande vers 1420.

Parmi les œuvres les plus importantes, rappelons le Pol yptyque de l'Agneau mystiqu~ (cathédrale Saint-Bavon , Gand) , le Portrmt des époux Amolfini (National Gallery, Lon­ dres) , la Vierge au chancelier.Rolin (Lo~vre , Paris).

Jan Van Eyck pe1~n ,1t auss1 d~ nombreux portraits dont les celebres Portrmt dit du cardinal Albergati (Kunsthistorisches Museum , Vienne), Portrait de l'homme au turban (National Gallery, Londres) , le P~r­ trait de Giovanni Amolfini (Gemiildegalene , Berlin).

La peinture de Van Eyck fait une place importante à l'étude de l ' espace, même si celle-ci est empirique et sans hen avec la perspective géométrique.

Les pays~ges évo­ qués avec beaucoup de naturalisme, les scènes d'intérieur décrites de manière analy­ tique avec une grande abondanc~ de d~tails minutieux les personnages tmpasstbles peints a;ec finesse sont le fr~it d'une extraordinaire capacité d'observatiOn de la réalité.

L'œuvre de Van Eyck , du point de vue technique, par l'emploi nouveau de la peinture à l'huile, eut une large résonance dans tout l'art européen du xve siècle.

Analyse ~ La Vierge, vêtue e t couronnée comm e une r e ine port e l' En fant Jésu s dans ses bra s ; e lle est ' d' représe ntée d ebout da~s la ~ ef central e ~ne église gothiqu e.

Les dim e n sio ns ~e, _la.

~am t e F e mme sont colossa les p ar r apport a 1 ed 1 f1ce : le pe intr e n'a p as respecté, volont ~ir~ment, _l~s proportion s natur e lles entr e l es diff ere nts .ele ­ m e nts et a préfé ré a do pter d es proportion s hiérarchiqu es.

L 'é glise e st un s plendid e m.o.nu­ me nt gothiqu e, élé g a nt e t éla ncé, dont l es p1her s à fa is ceaux e t l es lumin eux v itraux sont re ndu s ave c de tr ès beaux e ffets de tran sp are nce .

L e jub é a jour é est orn é de nombr eux motif s délic~tement sculpt és : une pe tite Vierge d ans une mch e, un crucifix et des saint s a ux pinacle s et d ans les tympan s trian gulair es.

V an E y ck montre , d a.n s ~es œ uv res de tr ès petit format , s on extraor dm a1re ta le nt de mini aturi s te.

L'œuvre C A u siè cle de rni er, Lab o rde sig nalait ce p etit tableau dan s la collectio n C ac ault.

Thor é-Bü rge r, lui, affirm e qu 'il aurait appart enu à l' arc hit ecte N_au d e Nant es.

Il entra en s uite dan s la collectw n Suermondt d 'Aix-la-Chap elle où il fut a cquis, en 1874 , par le mu sée de Be rlin.

Les critiqu e~ s' a cco rdent pour considére r ce charm ant p e tlt tabl eau comm e une œuvre de je uness e de Ja n Van Eyck, ant é rieure a u re tabl e de /'Agneau my s tique d e la cath édral e de Gand .

La datation oscill e e ntr e 1420 et 143 0.. »