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LADY ANNE LENNOX, COMTESSE D'ALBEMARLE de Reynolds

Publié le 29/07/2012

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C'est en 1723 que Reynolds naquit, à Plympton, bourgade voisine de Plymouth. Il ne vint à la peinture que tardivement, après avoir consacré plusieurs années à étudier la médecine, selon la volonté de son père, le « révérend « Samuel Reynolds...

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« LADY ANNE LENNOX, COMTESSE D' ALBEMARLE 1757 -1759 Peintre anglais Biographie (1;; C'est en 1723 que Reynolds naquit, à Plympton, bou rg a d e v o isine de Plymouth.

Il ne vint à la pei nture que tardivement, après avo ir con sacr é plu sieurs années à étudier la mé decine, sel on l a volonté de son père, le « révé rend » Sa mu el Reynolds.

Ayant arra­ ché le conse n teme nt paternel, il se rend à Londr es, où il fré quente l'atelier de Thomas Hud son , un po rtra it iste à la mode ; il y restera t rois ans.

Au terme de cette période il reto urn e dans sa ville natale, où il peigni t, dit-on, soixante-dix portraits qu'il faisait payer 3Iivres st erling.

En 1749 , il entreprend un voyage d'études en Italie et séjourne à R ome de 1750 à 1752.

En cette même année 1752, lors de son voyage de retour, il s'arrête à Florence, Bologne, Parme, Venise et Paris.

Revenu à Londres, Reynolds met à profit son expérience italie n ne et rejoint la tradition des grands portrai t istes de la capitale an glaise, don t Van Dyck est alors le chef de file.

En 1768, Reyno lds fonde avec les plus prest igieux artistes anglais contempo r ains la « Royal Aca demy », société don t il sera élu président à l'unanimité.

Il est an nob li la même année.

En 1781, un voyage aux Pays­ Bas lui fait découvrir les portraitistes hollan­ dais : Ru bens, Franz Hals, R embrandt.

Mais en 178 3, il est frappé de paralysie et, à peine a-t-il eu le temps de se remettre, qu'il a p pre nd la mort d'un de ses meilleurs amis, le célè bre lexi cographe Sam u el Johnson.

Ses malheurs ne sont hélas pas finis ; en 1789, alors qu' il copie Raphaël au Vatican, il perd progressivement la vue, puis l'ouïe.

R eynol ds, le pein t re adm iré et choyé par toute la socié t é londonienne, s'éteint ainsi lentement, tris tement.

Il meurt en 1792 et sera ent erré dans la cat hédra le Saint-Paul.

XVIIr siècle Toile 127 x 101 cm ------, An alyse ...., Ce tableau représentant une femme fort élégamment vêtue est identifié comme le portrait de Lady Anne Lennox, assise à sa table à ouvrage, où elle travaille au point noué.

Rey­ nolds a toujours aimé représenter ses personna­ ges dans leurs occupations habituelles, ayant en horreur les portraits officiels et pompeux si à la mode alors en France, no tamment ceux du célè­ bre Rigaud.

Il préférait infiniment le style des portraits naturels du XVIe siècle qui permetten t une intense pénétration psycho logique, notam­ ment ceux de Titien.

Peut-être est -ce pour cela que Reynolds fut le portraitiste le plus recherché de l'exigeante aristocratie anglaise ? Les visages de nombreux portraits peints par Reynolds à cette époque ont perdu en partie leurs coloris et c'est le cas de notre tableau.

Par contre, les ombres et les lumières du vêtement sont dans un excellent état de conservation, tant dans le mante let noir que dans les motifs de la jupe et de la dentelle.

L'œuvre C Ce portrait représente la vieille comtesse d'Al­ bemarle , fille de Charles Lennox, F duc de Richmond, mariée en 1722 au Tf comte d'Albe­ marle.

La grande dame a été plusieurs fois peinte par Reynolds et ce portrait fut commandé au peintre par le fils de la comtesse.

Aux alentours de 1888, le tableau fut acquis par la National Gallery de Lon­ dres où il se trouve encore aujourd'hui.

Photo National Gallery, Londres © Nardini Editore, 1991 .

VPC La rousse- Laffont pour l'édition française, 1991 .

07-30. »

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