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L'ARA PACIS

Publié le 14/09/2014

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Dionysos et son cortège occupent le côté ouest; Hélios, le Soleil, et Séléné, la Lune, sont représentés sur le mur sud; enfin, à l'est, Héraclès et Héra répondent à Artémis, Apollon et Hécate pour encadrer le couple divin majeur : Zeus et Athéna, dont les combats célèbrent le triomphe sur la force brute. Zeus terrasse le plus fort des géants, Porphyrion, tandis qu'Athéna, couronnée par une Victoire, s'emploie à soulever de terre un géant ailé et à le soustraire ainsi à l'invincibi­lité que lui donne sa mère, Gaia.

Les clins d'oeil au chef-d'oeuvre athénien sont nombreux: ainsi, d'Artémis la pure, qui relève son chiton sur son épaule, à Séléné dont le vêtement glisse dans le mouvement de sa monture, il n'y a qu'un pas. Mais le dynamisme touffu de la composition crée un climat bien différent de celui de la frise du Parthénon, de même que l'agitation des corps contorsionnés par l'effort, ou 

« L'autel de la Pai x romaine Le dernier des grands reliefs antique s est érigé à Rome , quelques année s avant notre ère.

C'est également un autel et, comme celui de Pergame , il est destiné à célébrer les hauts faits d'un homme d 'État - en l'occ urren ce, l'empe reur Auguste qui a su faire régner la paix dans tout l'Empire.

Mais cette célébration ne passe pas par la réalisation d'une frise unique : l'autel de la Paix d 'Auguste juxtapose des panneaux sculptés aux thèmes divers , scè nes mythi ques rappe lant la fon dati on de Rome par les jum eaux Romul us et Rémus, allégories personnifiant Rome et , peut-être, la Terre nourricière (Saturnia Tellus ) mais surtout des épisodes historiques mettant en scène le souverain lui-même.

Ces épisodes cons tituent la g ran de nouveau té de l'autel de la Paix.

Pour la première fois, u n fait hum ain, et , de plus, contemporain, devient le sujet des sculpteurs : la commémo ­ ration du souverain ne s'exprime plus par une interprétation allégorique, mais elle prend la form e d'un r écit.

Deux panneaux, sur toute la l ongueur et de chaque côté du monument, illust rent la consé­ cration de l'au tel, ou pose de la première pierre , en 13 avant notre ère.

De même qu'au Parthénon, la cérémonie se traduit par une double procession.

Sur la façad e no rd, celle-ci met en scè n e Augus te, sa femm e Livie et les principaux prétendants à la succession ( notamment Agrippa , Caïus César et Tibè re); sur la façade sud, elle représente la branche issue d'Octavie, sœur du prince.

Le style de la frise a ussi bien q ue le choix de sculpter un cor­ tège évoquen t le précéde nt athéni en : les lignes verticales régissent la composition, don­ nant à l'ensemble majesté et noblesse .

La seule originalité réside dans la volonté de caractéri­ ser certains personnages , à commencer par Auguste.

C e souci rappe lle l'intention de l'œ u vre, qui est de témoigner sur le règne du premier empereur de Rome.

I.:autel de la Paix inaugure une longue série de monuments offi­ ciels appelés à dresser la chronique de Rome : la colonne Trajane, les arcs de Titus et de Co nstantin comptent parmi les plus célèb res.

Érigé sur la décis ion de l'homme d 'État Péri clès , entre 44 7 et 442 avant notre ère, le Parthénon est le temple dédié à Athéna Parthénos («Vie rge ,,), autrement dit à Minerve , au s ommet de l' A c ropole d'Athènes .

Construit en marbre du Pentélique , il adopte la forme d'un parallélo­ gramme de 68,90 m de long sur 30 ,47 m de large .

Inspi rée par le grand sculpteur Ph idias , la frise qui orne sa partie centrale (cella) fut installée probablement en 438 avant notre ère .

Elle était , à l'origine, longue de 160 m, pour une hauteur de 60 cm .

Ses restes sont conser ­ vés au British Museum de Lon dres .

L'autel de Pergame fut édifié à par ­ tir de 188 avant notre ère.

Cette structure consacrée à Zeus Olymp ien forme un long rec tangle auquel s'a djoignent deux ailes.

Entiè remen t décoré de scu lptures en ronde bosse , c 'est -à -dire détac hées du support mural, elle offre au spectateur le spectacle grandiose d'une frise longue de 120 m et haute de 230 cm .

L'Ara Pacis Augustae , ou autel de la Paix d'A uguste , fut érigé sur le cha mp de Mar s, à Rome , par décret du sénat, entre 13 et 9 avant notre ère.

C'est une enceinte en marbre pre sque carrée (11,60 m sur 10,60 m), ouve rte par deux portes s ur l'espace où se déroulaient les céré ­ monies .

Elle porte un décor sculpté, som maire et entièrement géométrique à l'intérieur , et c onstitué de panneau x h istoriés sur les faces extérieures .

Détail du cortège impérial avec Agrippa (frise de la façade nord d e /'Ara Pacis ).

L 'autel de la Paix d 'Auguste à Rome , 1 3-9 avant notre ère.. »

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