L'architecture postmoderne
Publié le 27/03/2019
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L'architecture postmoderne
Le bâtiment administratif de la société AT & T à New York marque les débuts de la manière postmoderne, un phénomène qui signale, aux yeux des critiques, la fin du moderne classique.
Philipp Johnson et John
Burgee, des architectes célébrés depuis des dizaines d'années en Amérique pour leur sens aigu de l'esprit contemporain, développent de façon efficace le thème du grand immeuble de verre et d'acier : le gratte-ciel est traité de façon classique, la structure de verre est enrobée de pierre, et il est couronné par un fronton brisé. Bien que le postmodernisme soit critiqué par les intellectuels, l'avenir lui appartient, et il correspond à un besoin contemporain. En Allemagne, c'est la Württembergische Staatsgalerie de James Stirling à Stuttgart (1983) qui permet à l'architecture postmoderne d'éclore.
La principale tâche architecturale des années 80 est la construction de musées : Hans Hollein construit à Mënchengladbach un musée municipal qui s'intègre à son environnement, et le musée d'Art moderne de Francfort. Le musée d'architecture de Francfort, d'Oswald Mathias Ungers (1984), est une « maison dans la maison ». il doit intégrer, comme l'a fait Richard Meier pour son musée des Arts décoratifs de Francfort, un bâtiment existant déjà dans un ensemble moderne.
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