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L'ATRIDE D'OR

Publié le 14/09/2014

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Le masque dit d'Agamemnon-appartient à une série de masques funéraires en or. découverts dans les tombes du cercle A de l'acropole de Mycènes. D'une hauteur variant de 25 à 30 cm environ, ceux-ci habillaient les visages des princes pour l'éternité.

Le Masque dAgamemnon est, lui, haut de 25 cm. Trouvé dans la tombe V. il fut attribué par Schliemann. de Manière fantaisiste. au chef de l'expédition achéenne contre Troie. Il est aujourd'hui conservé au Musée national d'Athènes.

« Le masque dit ud'Agamemnon " appartient à une série de masques funéraires en or, découverts dans les tombes du cercle A de l'acropole de Mycènes .

D'une hauteur variant de 25 à 30 cm environ, ceux-ci habillaient les visages des princes pour l'éternité .

Le Masque d'Agamemnon est, lui , haut de 25 cm .

Trou vé dans la tombe V , il fut attribué par Schliemann, de manière fantaisiste , au chef de l'expédition achéenne contre Troie.

Il est aujourd 'hui conservé au Musée national d'Athènes.

Entre mythe et histoire La légende, abondamment illustrée par les poètes tragiques, semble rejoindre la réalité lorsqu'on observe ce visage aplati, aux pom­ mettes saillantes.

Les arcades sourcilières, régulièrement cise­ lées, prolongent le nez droit et fin dans une ébauche de profil qui caractérise les œuvres grecques.

L'artiste n'a pas cherché à rendre la profonde ur faciale : il a t ra ité sur le même plan de perspective les oreilles, aux lobes si finement décorés qu'ils semblent des penden­ tifs, et les yeux pareils à deux grains de café, cerclés par des contours lourdement débor- La Parisienne (Athènes, Musée national).

dants.

Ici, les cils ne sont pas incisés sur le globe ocu laire, comme ils le sont sur d'autres masques analogues.

Le réalisme se limite aux traits et à l'expression du prince.

Le masque, réalisé sur le visage même du mort, présente les imperfections de l'homme.

La barbe et les moustaches, finement travaillées, soulignent l'aspect majestueux et léonin du vieux roi.

De merveilleux objets Ce masque n'est pas isolé.

Les princes des tombes de Mycènes étaient accompagnés également d'of&andes et d'ornements corpo­ rels en or.

Les femmes por taient des bijoux, pendentifs et diadèmes , les personnages mas­ culins, des armes.

On déposait près du corps des gobelets et des coupes en or pour désalté­ rer le mort dans l'au-delà.

Il en est ainsi du gobelet découvert à Vaphio , en Laconie , et daté des années 1500 avant notre ère.

Il figure une scène &équente dans la vie et l'a rt créto-mycéniens : la capture des taureaux nécess aires aux tauromachies , spec­ tacles fréquemment associés aux fêtes reli­ gieuses.

Le chasseur appâte le mâle à l'aide d'une vache ; un premier taureau s'approche ; derrière cet te vache , un secon d animal suit : un chasseur lui lie subrepticement la patte.

La chasse, qui n'a ici rien de violent, est repré­ sentée dans le moindre détail : les plis du cou, les flancs , les poils et les sabots des animaux son t soigneusement rendus ; le chasseu r, conformément à la tradition de ces époques anciennes, montre un torse de face dans un corps et un visage de profil.

Son expression marque la joie d'une capture aussi facile.

L'ensemble est d'une finesse merveill euse, pour un obje t d e s i petite taille, témoin du talent des premiers Grecs.

La Mycénienne (At hènes , Musée national), fragment de fresque du x11r siècle avant notr e ère.

Crète et Grèce : civilisations voisines Les My cé nien s, héritiers des Minoen s.

Si Thésée tua le Minotaure et mit ainsi fin au sang lant tribut que devait payer Athène s chaque année en envoyant en pâtu re au monstre , mi ­ homme , mi -taureau , sept jeunes gens et sept jeunes filles , il est difficile d'en conclure que la Crète exerçait alors sur la Grèce une domination économique et pol itiqu e.

Mais les li ens a rti stiques entre les deux civilisa t ions sont ét roi ts : en témoignent le gobelet de Vaphio et plu ­ sieurs fragments de fresques ...

«Un e élégance toute parisienne .» Ainsi , la Parisienne, fresque créto i se découverte dans le pal ais de Cnossos et datée de 1500 -1450 environ , offre d'étranges ressemblances avec la Femme de Tirynthe , de la fin du x111• siècle.

L a figure qui y est représen­ tée , et qui doit son nom à son élégance toute « française ,., est sans doute une prêtresse assise : elle attend les vases à libat ion qu 'apporte la procession.

Elle est tournée de profil , mais son torse appa raît de face; elle est vêtue d'une robe à demi -transparente , richem ent déco rée .

Elle porte sur la nuque un nœud bleu et rouge en harmonie avec la cou leur de sa robe.

De l ourdes pau ­ pières et un épais sourc il ourle nt un œil mutin et exp ressif.

Le nez retroussé, les lèvres violemment peintes, la boucle en accroche-cœ ur qui de scend sur son front donnent à cette figure une sensua ­ lité e t un charme peu re ligieux.

La Myc énienn e, ou la Femme de Tirynthe.

La Femme de Tirynthe .

œuvre grec qu e, sem ble une copie de la Parisienne .

Même thème bien structuré , même attitude : une femme tournée vers une procession qui porte des offrandes et des fleurs.

Même traitement esthé­ tique : on re trou ve le nez retroussé , les accroche-cœ urs, l e sourire e njôleur.

M ême choix de couleurs : rouge , bleu et blanc .

La technique aussi est identique : l ' esquisse générale est pein t e sur end uit ; détail s et reh auts de couleur sont ajoutés avec des pincea u x fins ; aucune incisio n, aucun trait de pein ture ne soulig ne la silh ouette à peindre .. »

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