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Le Défilé, dit aussi Chevaux de course devant les tribunes par DEGAS

Publié le 22/02/2012

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chevaux
Les courses de chevaux constituent l'un des thèmes dominants de l'oeuvre de Degas. Mais il ne faudrait pas imaginer que cette scène a été croquée sur le vif. Le peintre, qui avait une incroyable mémoire, reconstituait les scènes en atelier.
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« Edgar DEGAS: CHEVAUX DE COURSE DEVANT LES TRIBUNES Cette scène de courses a fait sensation par l'originalité de sa composition et son exécution à l'essence.

Plus d'unsiècle plus tard, elle reste incroyablement moderne.C'est à partir de 1862 que Degas peint des scènes de courses, un de ses thèmes favoris avec les danseuses. L'OEUVREL'artiste commence par maroufler (coller) un papier sur toile et par le teinter.

Il réalise ensuite un dessin, qu'ilreprend à la plume.

Il l'achève en le passant à l'essence.Mais l'originalité du tableau tient aussi à sa composition géométrique.

Le champ de courses 'orme un triangle, oùsont dispersés six cavaliers de taille décroissante en raison de la profondeur de champ.

Sur la gauche, les tribunesclairsemées forment un triangle plus petit.

Un cavalier de dos sur sa monture coupe la perspective.

Des cheminéesd'usine perdues au loin créent un contrepoint vertical à ces diagonales.Contrairement à Manet, qui met en scène une foule grouillante dans les tribunes, Degas brosse un public digne etélégant.

Les costumes des hommes sont traités avec des touches sombres alternant avec les ombrelles blanchesdes dames.

Le parterre ocre se marie avec le cheval central, couleur alezan.

A droite, le cavalier en rouge sedétache sur sa monture baie.

L'ensemble respire le bon goût. Edgar DEGAS 1834-1917• Chevaux de course devant les tribunesou Le Défilé• Peinture à l'essence sur papier marouflée sur toile 46 cm x 61 cm• Signé bord gauche «Degas»• Peint entre 1866 et 1868• Localisation : Paris, musée d'Orsay• Expositions : Amiens, 1968; Paris, 1969, 1988; Ottawa, 1988; New York,1988, 1989 LA CRITIQUEOn a longtemps cru que cette oeuvre avait été présentée à la Quatrième Exposition impressionniste, en 1879.

Ilsemble que ce soit plutôt Jockeys avant la course qui ait été exposée.

Quoi qu'il en soit, le critique Jules Castagnarya été sensible avant ses collègues au talent du peintre.

«M.

Degas a l'étrangeté et pousse quelquefois jusqu'à labizarrerie.

Les chevaux, les ballerines, les blanchisseuses, voilà ses sujets de prédilection (...).

Mais quelle justessedans le dessin et quelle jolie entente de la couleur », écrit-il à son sujet. L'HISTOIREDès 1873 ou 1874, cette oeuvre fit partie de la collection Jean-Baptiste Faure, avant d'être achetée 10 000 F parDurand-Ruel en 1893.

Isaac de Camondo l'acquit la même année pour 30 000 F.

Léguée au Louvre en 1911, elle arejoint le Jeu de paume en 1947 puis Orsay en 1986. LA COTELe tableau Chevaux de course, peint vers 1871, s'est vendu 55 millions de francs à Londres, en 1991.

Les pastels deDegas, tout aussi prisés que ses huiles, se négocient entre 110 000 F et 13 millions de francs.

Ses bronzes — car ilétait également fort bon sculpteur — coûtent entre 100 000 F et 1,5 million de francs.. »

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