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LE JUGEMENT DE PARIS DE RUBENS

Publié le 14/09/2012

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Le Jugement de Pâris ornait le palais de Buen Retira. À la fin du XVIIIe siècle, il fut transporté à la galerie secrète de l'académie de San Fernando avec un ensemble de tableaux de nus. Il entra au Prado le 5 avril 1827.

« Vers 1639 Peintre flamand Analyse • Ce prodigieux tableau fait partie des toutes dernières œuvres peintes par Rub ens.

Il apparte­ nait au grand cycle décoratif de la Torre de la Par ada exécuté pour Philippe IV d'Es pagne, et fut entièrement peint par Rubens même si le mauvais état de santé de l'artiste en pro long ea l'exécution.

Sur la droite du tableau se trouvent les trois dées ses représentées nues, Athéna , Héra et - au centre - Aphrodite , en qui on peut reconnaître Hél ène Fourment, la seconde épouse de l'artiste.

Pâris , sur la gauche de la composition, va lui donner la pomme d'or qu'Hermès ne lui a pas encore remise.

Les figures masculines trahissent une nervosi té qui contraste avec la sérén ité des trois femmes .

On admire la vitalité extraordinaire d 'Éros, aux pieds d'Aphrodite, et du chien à côté de Pâris ainsi que la luminosité caractéristique du paysage en arrière-plan.

Rubens, dans ce tableau , s'inspire de modèles classiques qu'il a pu observer ou qu'il connaît par des œuvres de la Renaissance comme les Trois Grâces de Raph aël (musée Condé, Chantilly).

Rube ns a d'ailleurs peint lui aussi un tableau de ce titre (Les Trois Grâces, musée du Prado, Madrid), qui se rapproche, tant dans la datation que dans la facture , du Jugement de Pâris (voir infra).

Dans les deux œuvres , l'artiste célèbre, en homme du Nord, la triomphante beauté char­ nelle de son idéal féminin.

Il exalte le nu féminin avec son extraordinaire sensibilité de coloriste.

Les femmes de Rub en_s ...

~9t1t presque toujours grandes, blondes et corpulentes ; leur carnation aux tons rosés est rendue par des glacis délicats d 'un admirab le chromatisme.

f) Les Trois Grâces, vers 1636 , musée du Prado, Madrid.

Huile sur bois 199 x 379 cm L'œuvre C Le tableau devait déjà être terminé en février 1639 puisque le cardinal Infant en fait l'éloge dans une lettre à son frère Philippe IV, même si, à son avis, « ...

les trois déesses sont trop nues ».

Le Jugement de Pâris ornait le palais de Bu en Retira.

À la fin du XVIII" siècle, il fut transporté à la galerie secrète de l'académie de San Fernando avec un ensemble de tableaux de nus.

Il entra au Prado le 5 avril1827.

Il existe un autre tableau de Rubens du même sujet, peint en 1632 et actuellement conservé à la National Gallery de Londres.

Arch ives Nardin i Du même peintre : PtCTO 311 à 325 Photo musée du Prado .

Madrid. »

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