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Le nouveau Louvre égyptien

Publié le 16/11/2013

Extrait du document

de la grande colonnade du pavillon Sully, ainsi qu'une partie de l'aile donnant sur la Seine. Le circuit thématique occupe le rez-de-chaussée, le parcours chronologique le premier étage. Quand il pé­nètre dans le département, le visiteur est accueilli par le Grand Sphinx de Tanis, sculp­té dix-neuf siècles avant notre ère. Dix-neuf salles égrènent alors la vie quoti­dienne, spirituelle et poli­tique de l'Égypte ancienne.

Parcours thématique du rez-de-chaussée

Salle 3 : le Nil est la source de toute vie en Égypte. Ma­quettes et figurines racontent l'importance du fleuve.

Salle 4 : le Nil fertilise la terre. Les travaux des champs sont restitués à travers les bas-re­liefs du mastaba d'Akhethé-tep (2400 avant J.-C.), évoca­tion imagée de la vie quoti­dienne d'un grand domaine rural.

 

Salle 5 : l'élevage, la chasse et la pêche... Où l'on découvre le menu idéal d'un Égyptien gourmand, même après la mort.

« de la grande colonnade du pavillon Sully, ainsi qu'une partie de l'aile donnant sur la Seine.

Le circuit thématique occupe le rez-de-chaussée, le parcours chronologique le premier étage.

Quand il pé­ nètre dans le département, le visiteur est accueilli par le Grand Sphinx de Tanis, sculp­ té dix-neuf siècles avant notre ère.

Dix-neuf salles égrènent alors la vie quoti­ dienne, spirituelle et poli­ tique de l'Égypte ancienne.

Parcours thématique du rez-de-chaussée Salle 3 : le Nil est la source de toute vie en Égypte.

Ma­ quettes et figurines racontent l'importance du fleuve.

Salle 4 : le Nil fertilise la terre.

Les travaux des champs sont restitués à travers les bas-re­ liefs du mastaba d'Akhethé­ tep (2400 avant J.-C.), évoca­ tion imagée de la vie quoti­ dienne d'un grand domaine rural.

Salle 5 : l'élevage, la chasse et la pêche ...

Où l'on découvre le menu idéal d'un Égyptien gourmand, même après la mort.

Salle 6 : calames, ostraca, pa­ lettes, papyrus. ..

L'écriture tient une place prépondéran­ te dans le développement de la civilisation égyptienne.

Salle 7 : plusieurs vitrines thé­ matiques rendent hommage au travail des artistes et des artisans égyptiens.

Travail du bois, de la pierre, de la céra­ mique, du verre, du métal sont tour à tour évoqués à tra­ vers œuvres et outils .

Clou de la salle : une magnifique sta­ tue en bronze d'Horus .

Salle 8 : chaises, nattes, us­ tensiles ménagers ...

La mai­ son et le mobilier de l'Égypte ancienne .

Salle 9 : parures, bijoux, vête­ ments.

La mode façon égyp­ tienne, de la bague la plus commune aux bijoux les plus rares, comme un collier de Pi­ nedjem et une bague d'Ho­ remheb ! Salle 10 : joueurs, musiciens, les Égyptiens le sont : des harpes, lyres, crotales, trom­ pettes illustrent les premiers, des jeux de dame les seconds.

Salle 11 : marquant la transi­ tion entre la vie quotidienne et les conceptions religieuses de l'Égypte ancienne, un grand sphinx en granit rose et six sphinx en calcaire prove­ nant du Sérapéum de Mem­ phis -mis au jour au XIXe siècle par Auguste Mariette - symbolisent l'entrée dun temple égyptien.

Salle 12 : cette salle, l'une des plus belles et des plus riches du département égyptien ré­ nové, reconstitue un temple égyptien.

Elle rassemble les plus belles sculptures et les pièces d'architecture dispo­ sées de manière à reproduire la succession de cours et de salles composant un temple égyptien.

On y découvre no­ tamment la fameuse série des statues représentant la déesse Sekhmet, des bustes d'Amé­ nophis Ill, Séthi Il, Ramsès Il, un fragment du mur des An­ nales de Thoutmosis Ill.

Le visi­ teur finit par accéder au cœur du temple : la chapelle renfer­ mant le naos, en l'occurrence celui d'Amasis, sculpté dans du granit rose.

Salle 13 : la crypte d'Osiris est une évocation de la chambre funéraire d'un hypogée de la Vallée des Rois.

Le centre de la pièce est occupé par le sarco­ phage en granit de Ramsès Ill.

Salle 14 : trente sarcophages couvrant toute l'histoire égyp- tienne sont exposés dans cette salle.

Salle 15 : une vision stupé­ fiante attend le visiteur dans cette salle: une momie parfai­ tement bandelettée repose sur un lit d'embaumement.

Salles 16, 17, 18, 19 : mobilier des tombes, Livre des Morts, panthéon des dieux égyp­ tiens, rôle de la magie ...

DEUX NOUVELLES SOUS-DIVISIONS Loin de se limiter à l'Égypte ancienne, le nouveau département des Antiquités égyptiennes propose deux nouvelles sous­ divisions : la première consacrée à l'Égypte romaine (de la dispari­ tion de Cléopâtre au 111• siècle), la seconde à l'Égypte copte (du Ill" siècle au X/Ve siècle).

La galerie funéraire de l'Égypte romaine propose 230 œuvres, dont les superbes portraits du Fayoum installés dans une salle voûtée aux pilliers massifs.

Quant à l'Égyp- te copte, elle occupe dorénavant 620 m2 et rassemble 580 œuvres, dont plus de la moitié dormaient jusque-là dans les réserves du Louvre.

Le joyau de cette collection est sans conteste l'église du monastère de Baouit (Moyenne-Égypte), entièrement reconsti­ tuée dans l'ancien amphithéâtre de /'École du Louvre!. »

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