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Le verre

Publié le 07/05/2012

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Le verre le plus ancien fabriqué en Europe occidentale - par les Francs - suivait initialement les modèles romains, tant en ce qui concerne la forme que la technique. C'est ainsi que, dans les environs de Cologne, on a trouvé des imitations de verre tourné. Pour Je reste, l'art verrier des Francs produisit principalement des cornes à boire, des coupes allongées, des coupes pointues et d'autres modèles de coupes sans pied. Ces coupes sont généralement garnies de petits flocons ou de fils de verre appliqués. La plupart de ces pièces ont été fabriquées entre les années 400 et 700 dans les régions qui forment actuellement la Belgique. Avec la christianisation des peuples européens, l'art verrier funéraire disparut, tandis que l'interdiction, au IXe siècle, d'employer à l'église des calices en verre fit fortement diminuer la production de verre creux de luxe. Entre-temps, le verre avait trouvé une nouvelle application sous la forme de vitraux, qui étaient généralement fabriqués dans des couvents. L'utilisation du verre à vitres (déjà connu chez les Romains) s'amplifia aussi, bien qu'elle fût provisoirement réservée à la bourgeoisie aisée.

« Ci-dessus : Cou pe espag nole " à la façon de Venise ", data nt de la première moiti é du XVII' siècle .

B ien qu e la déco ration blanc laiteux soit typique de Murano , l es ailes assez lourdement exécutées indiqu ent l'influence de l'art espag nol des débuts .

Musée de Capodimo nte, Nap l es.

Depuis le vm• siècle av.

J.- C.

les Assyriens fabriquaient du verre, d'une couleur vert clair, qui n'était pas formé autour d'un noyau de sable , mais par l'évi dement, au foret, de verre massif.

Alors que le verre à noyau égyptien n'était pas encore devenu transparent, les Assyriens avaient découvert une technique permettant de fabriquer un verre plus ou moins transparent de faible épaisseur.

Ces objets en verre mince étaient, selon toute vraisemblance, fabriqués en introdui­ sant de la poudre de verre entre deux moules qui ne se refermaient pas complètement l' un sur l'autre et qui étaient chauffés lentement.

C'est vers 50 av.

J.-C.

que les Syriens découvrirent la technique du soufflage du verre .

En soufflant dans un tube maintenu dans la masse de verre chauffé au rouge , on obtenait une boule de verre.

Pour donner à l' objet la Ci-dessus: Coupe à deux anses en provenance de l'A /meria.

La décora tion baroque de ceue pièce du XVII• sièc le, avec des anneau x, des crêtes et des ruban s, indique de façon évident e son origine sud-espagnole.

Musée du Verre, Murano.

forme désirée, on le soufflait dans un moule ou on façon­ nait le verre lorsqu'il était encore fluide et extensible.

Le fait que le soufflage du verre se soit développé en Syrie et non pas en Egypte se conçoit aisément, car le fer néces­ saire à la pipe du souffleur était inconnu en Egypte.

Grâce à l'utilisation du varech et du sable de l'embouchure du Belus, d'où on tirait la soude, une industrie verrière pros­ père put se développer à Sidon et à Tyr .

On y fabriquait du verre bleu, vert foncé, jaune, de couleur ambre, pour­ pre et blanc laiteux .

Seuls les flacons à baume étaient en verre considéré à l'époque comme incolore, c'est-à-dire vert-bleu.

Le génie inventif des artisans verriers de l'Antiquité sem­ blait ne pas connaître de limites.

En combinant des fùs, des perles et de petites barres de verre, matériaux qui avaient déjà été utilisés auparavant en Egypte, les Syriens. »

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