L'ELEPHANf CELEBES de ERNEST

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'1111 L'ELEPHANf CELEBES 1921 Peintre français d'origine allemande Analyse ..- cette toile est une des premières œ uvre s peinte s à l'huile par Max Ernst a près la p ério de dédiée aux collages.

Il s'agit d 'une œuvre caracté­ ristique du surréalisme.

Comme les collages où la superpo sition d'image s i nattendues donn e corps à un « monstre » étrange , cette œuvre est le fruit de l'automatisme.

Cette technique chère aux sur­ réaliste s vise à laisse r libre cours aux ima ges sur­ gies de l' inconscient e t des rêves, en évi tant qu'elles ne soient faussées par les filtres de la raison ou de la morale .

L'artiste restitue ces ima­ ges le plu s fidèlement possible, telles qu'elles lui sont apparues.

Le surréalisme de Max Ernst n'a pas recours aux mythes classiques ou à une mani­ pulation de la per s pective traditionnelle comme c'est le cas de l'œuvre de De Chirico.

Il ne traduit pas non plus l'univers des rêves comme le fait Dali.

L'Éléphant Célèbes a une puis sance primiti ve quasi tot émique qui se dég age a ussi des sculptu­ res de l'art iste .

Sa créature garde une prése nce magique , qui rési ste a u temps comme aux essais d 'interpr étation traditionnel s.

xxt siècle Huile sur toile 125 x 108 cm L'œ uvre C Cette œuvre a été récemment acquise par la Tate Gallery.

Au cours de ces dernières années, l'œuvre de Max Ernst a connu une diffusion impor­ tante, grâce à 1_,1ne série d'expositions qui ont mis en évidence son originalité.

L'importante section q~_,~i lui a été consacrée à l'occasion de l'expos ition André Breton la beauté convulsive qui s 'est tenue au Centre Georges Pompidou en 1991 , a mis en évidence le rôle primordial de l'art iste au sein du mouvement surréaliste.

Que lque s fait s marquan ts de l'enfance de M ax E rn st • L 'e nfance et la formation de l'a rtiste don­ nent quelques indices qui éclairent le sens de cer­ taines de ses œuvres.

Son p ère, Philip , éta it un homme silencieux porté au spirituel et mê me au mysticisme .

Passio nné de peinture , il peignait souvent d'é tranges créatures imaginaire s dan s la forêt où l'acco mpagnait parfoi s le petit Max .

Ces faits exp liquent qu'avec André Breton , Max Ernst ait lui-même été un des pères du surréabsme qui conçoit la création artistique comme une redé- Du mêm e pei ntre : PICTO 97 9 à 98 1a © Nardini Edito re, 1994.

Liriade pour l'édition française, 1994.

couverte des expériences de l'enfance.

Depuis 1906, année de la naissance de sa sœur Loni et d e la mort simultanée de son perroquet , l'e nfant a témoigné d'un goût marqu é pour la magie et l'occu ltisme , goût partagé il est vrai par l'e nsem ­ ble de la fam ille.

Quand il avait cinq ans, le petit Max, qui s'était éga ré, annonça à ceux qui le retrouvèrent qu'il était l'E nfant Jésus ; son père fit alors le portrait de l'enfant vêtu selon l'icono­ graphie chrétienne traditionnelle.

Photo Tate Ga llery publica t ions.

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