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LÉONARD DE VINCI, 1452-1519 : PORTRAIT DE MONNA LISA, DITE «LA JOCONDE»

Publié le 17/05/2011

Extrait du document

Ecole Italienne  

Inventaire: INV. 779

Bois; H. 0,97 —L. 0,53

Selon Vasari le modèle de ce tableau fut Monna (abréviation pour Ma-donna) Lisa, née à Florence en 1479, qui avait épousé en 1495 le marquis del Giocondo, notable florentin, ce qui fit donner au tableau le surnom de « la Joconde «. On a parfois mis en doute cette identification. Emporté par Léonard de Florence à Milan, puis en France, il doit être le portrait de femme vu le 10 Octobre 1517 au château de Cloux près d'Amboise par le cardinal d'Aragon et son secrétaire Antonio de Beatis...

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)lA JOCONDE 1500.1504 Analyse -- - ~ Au-delà des interprétations romanesques et énigmatiques que l'histoire de la critique et la légende ont tissées autour de ce visage féminin, Léonard exprime dans cette œuvre une puissante synthèse de sa vision philosophique de la vie, du passage du temps et de la fuite des sentiments, tandis que le paysage exprime la fugacité des phénomènes naturels.

La femme représentée est Mona Lisa del Giocondo, dite plus simplement «la Joconde ».

Alors qu'il exécutait les cartons préparatoires de la Bataille d'Anghiari, Léonard habitait non loin de la maison de Francesco del Giocondo et de son épouse Mona Lisa.

Ceux-ci avaient perdu une petite fille quelques années auparavant et depuis lors Mona Lisa refusait sorties et fêtes.

C'est ainsi que le visage de la Joconde laisse paraître une légère tristesse mal­ gré son sourire qui résiste à toute tentative d'interprétation.

Là réside la fascination exercée par le tableau, et la difficulté pour les critiques.

On dit aussi que pendant les séances de pose, Léonard entourait la jeune femme de musiciens afin que les mélodies influent sur l'expression de son visage.

- xve-xvr siècles Huile ur panneau 77 x 53 cm Le paysage, typiquement toscan, est le fruit des observations scientifiques de Léonard dans la vallée de l'Arno et dans le Val di Chiana.

Comme pour mieux s'accorder au visage de la Joconde, il reste lui aussi mystérieux et imprécis.

L'œuvre C Par inclination naturelle - on a dit qu'il s'agissait du portrait d'une femme aimée - ou parce qu'il estimait avoir atteint la plénitude de ses intentions picturales, Léonard ne se sépara jamais de « sa Joconde» et cette prédilection n'a pas encore été expliquée.

Naturellement, la fortune critique de ce chef­ d'œuvre est particulièrement abondante; elle com­ mence avec Vasari et est encore loin d'être épuisée.

L'aventure du fameux« vol » en 1911 et sa redécou­ verte non moins surprenante ont ajouté encore à son mystère.

Léonard à Florence et à Milan +Q uand Léonard quitte Florence en 1482 pour entrer au ervice de Ludovic le More à Milan, une période intellectuellement très féconde 'ouvre devant lui et il realise alors en peinture des chefs-d'œuvre comme La Vierge aux rochers (Picto 125) et La Derni ère Cène (Picto 128).

Mai peu après, en 1499 , la Lombardie tombe sous domination françai e et l'arti te émigre aJors à Mantoue puis à Veni e, bien décidé cependant à gagner Florence où l'attend un projet ambitieux : une fresque au Pala zzo Vecchio représentant la bataille d'Ang hiar~ des- tinée à faire face à la Bataille de Cascina de Michel-Ange.

De ce projet - qui pour de nom­ breuses rai ons technjques et politiques ne fut jamais réalisé - il nous reste de études d'une puissance extraordinaire.

C 'es t alors que Léonard réalise Je portrait de la Joconde , devenu objet de critiques , de sarcasmes et de polémiques intellectuell e , mais aussi sym­ bole universel de la peinture et point de réfé­ rence de J'art de tous les temps et de toute l es écoles.

Du même peintre : PICTO 119 à 133 Photo Archives Nardini. »

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