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Les Arts du tissu (style Louis XIV)

Publié le 04/02/2012

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louis xiv

Tapisserie et tapis.

Les ateliers de tapisserie. - Parmi les industries somptuaires que Colbert s'efforça de réorganiser ou d'acclimater, il en est peu qui connurent un essor comparable à celui de la tapisserie. Aussi vigoureuse que put être l'impulsion imprimée par le ministre à son développement, celui-ci aurait été probablement moins rapide sans des initiatives antérieures. Certaines dataient du temps d'Henri IV. Désireux de rétablir à Paris les manufactures de tapisseries « que le désordre des précédents rèpères avait abolies «, de concurrencer une des principales richesses des Flandres, le Béarnais avait réussi à attirer en France des ouvriers originaires de cette région on les installa au faubourg Saint-Marcel dans l'ancien enclos des Gobelins. De même que les liciers établis sous la Grande Galerie du Louvre, il les dota de privilèges importants. Malgré des fortunes diverses, ces différents ateliers subsistèrent durant tout le règne de Louis XIII et la régence d'Anne d'Autriche.

louis xiv

« Les Gobelins.

- Neanmoins, aucun des ouvrages sortis de ces divers metiers ne parvint a egaler les travaux des Gobeiigs.

Leur suprematie fut le resultat d'une severe dis- cipline, imposee par Le Brun.

Nomme directeur de la Manuflcture en 1662, il conserva cet office apres 1667. Charge de composer les modeles et aussi de « les faire execu- ter cortectement », it devait veiller avec un soin severe a la repartition de la besogne entre les liciers, selon leur capacite et aussi a la formation professionnelle de ces derniers.

Leur retirar&t toute initiative personnelle, Le Brun substitua aux cartons intentionnellement incomplets, notamment pour ce qui concern les couleurs, auparavant mis entre leurs mains, des toiles peintes a l'huile entierement achevees, dont il exigea une traduction fidele.

Elles etaient brossees par des artistes specialises dans les differents genres, architectures, paysages, fleurs, animaux, qui figuraient au nombre de ses collaborateurs habituels.

Ainsi se prepara une tradition nouvelle, bienfait ou erreur, qui, par la suite, allait mettre la tapisserie dans la dependence de la peinture au detriment de ses lois et de son esthetique.

Dc meme qu'a Versailles, les compositions de Le Brun destines aux Gobelins s'at- tachent a celebrer, a exalter les qualites et la valeur mili- mire de Louis XIV.

Que ce soit sous l'aspect des plus fameux conquerants avec l'Histoire d'Alexandre, ou au naturel avec les faits memorables retraces par l'Histoire du Roi, ses chateaux et ses divertissements, theme des Maisons royales, c'est lui, c'est sa gloire que l'on retrouve dans toutes les scenes representees au moyen de laines, de soies et d'or.

Lorsqu'on ne peut faire intervenir directement sa personne, des devises louangeuses attestent sesraces merites, comme dans la Tenture des Elements.

A main encore que des bordures ne soient occupees par des Vic- toires, des Renommees, des trophees, des chillies combines a des motifs d'une grande richesse decorative, inspires de l'antiquite ou de la Renaissance, ainsi qu'on en voit sur les encadrements de la tenture Bite des Sujets de la Fable, entre rise vers 1684, d'apres des dessins attribues a Raphael et a Jules Romain. La tapisserie apres Le Brun.

-La mise sur les metiers de haute lice de cette suite a laquelle succederont, vers 169o, des compositions d'apres la Galerie de Saint-Cloud, peinte Les Gobelins.- Néanmoins, aucun des ouvrages .sortis de ces divers métiers ne parvint à égaler les travaux des Gobelios.

Leur suprématie fut le résultat d'une sévère dis­ cipline, imposée par Le Brun.

N.:>mmé directeur de la Manuft>4Cture en r662, il conserva cet office après r667.

Chargé de composer les modèles et aussi de « les faire exécu­ ter co:J;tectement », il devait veiller avec un soin sévère à la répartltion de la besogne entre les liciers, selon leur capacité et aus!li à la formation professionnelle de ces derniers.

Leur retir~t toute initiative personnelle, Le Brun substitua aux cartons intentionnellement incomplets, notamment pour ce qui concerne les couleurs, auparavant mjs entre leurs mains, des toiles peintes à l'huile entièrement achevées, dont il exigea une traduction fidèle.

Elles étaient brossées par des artistes spécialisés dans les différents genres, architectures, paysages, fleurs, animaux, 9.ui figuraient au nombre de ses collaborateurs habituels.

Ainsi se prépara une tradition nouvelle, bienfait ou erreur, qui, par la suite, allait mettre la tapisserie dans la dépendance de la peinture au détriment de ses lois et de son esthétique.

De même qu'à Versailles, les compositions de Le Brun destinées aux Gobelins s'at­ tachent à célébrer, à exalter les qualités et la valeur mili­ taire de Louis XIV.

Que ce s01t sous l'aspect des plus fameux conquérants avec l'Histoire d'Alexandre, ou au naturel avec les faits mémorables retracés par l'Histoire du Roi, ses châteaux et ses divertissements, thème des Maisons royales, c'est lui, c'est sa gloire que l'on retrouve dans toutes les scènes représentées au moyen de laines, de soies et d'or.

Lorsqu'on ne peut faire intervenir directement sa personne, des devises louangeuses attestent ses rares mérites, comme dans la Tenture des Éléments.

A moins encore CJ.ue des bordures ne soient occupées par des Vic­ toires, des Renommées, des trophées, des chiffres combinés à des motifs d'une grande richesse décorative, inspirés de J'antiquité ou de la Renaissance, ainsi qu'on en voit sur les encadrments de la tenture dite des Sujets de la Fable, entreprise vers r684, d'après des dessins attribués à Raphaël et à Jules Romain.

La tapisserie après Le Brun.- La mise sur les métiers de haute lice de cette suite à laquelle succéderont, vers 1690, des compositions d'après la Galerie de Saint-Cloud, peinte. »

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