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LES COQUEUCOTS de MONET

Publié le 05/09/2012

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Monet reprenait- souvent les mêmes motifs, placés sous une lumière différente suivant l'heure du jour ou la saison. Le thème des coquelicots - qui inspira aussi Renoir à cette époque où les deux artistes travaillaient parfois côte à côte...

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« LES COQUEUCOTS 1873 Peintre français Analyse ~ Les Coqu elicots datent de 1873 et ont figur é à la première exposition impre ssionni ste de 1874 .

Comme la plup art des toiles de cett e périod e, celle-ci est de dimensions modeste s, à l'inverse des grandes œuvres réalisées par Monet à la fin de sa vie quand , à l'aube du xx e siè cle , il peint passion­ nément son ja rdin de Giverny qui sera pendant vingt ans sa principale source d' inspiration .

Face aux Co quelicots, le spect ateur est fr app é d 'emblée par la fraîcheur des couleur s, le papillo­ tement rouge des fleurs qui émaill ent la prairi e, le mouvement ondulant des herbe s parcourue s par un vent léger , ainsi que par la lumi ère estivale qui dissout dans l'atmosphère l~s objet s les plus stable s en effaçant leurs contour s, ceux de la maison par exemple qui se noient dans le vert des arbres et le blanc des nuages.

Les deux figure s, en l'occurrence Camille Monet et son fils , s e r ép è­ tent comme en écho et créent ainsi l'illusion d 'une profondeur , dernier vestige d'une pers p e c- xœsiècle Impressionnisme Toile 50 x 65 cm tive classique par ailleurs bien malmenée.

La techniqu e toute en touches apparente s posée s a v ec viv acité sur la toile est caractéri stique des œuvre s produites alors.

Citon s parmi les plus c é lè br es Régat es à Arg ent e uil, L e Pont d'A rgenteuil , Impr ess ion , s oleil levant qui fut à l'ori gine du t e rme « impre ssionni s me », ou encore Rue Mon­ torgueil pavoi sée où un vibrant bouquet de tou­ ches bleu-blanc-rouge évoque avec é clat le s festi­ v ités du 14 juill et 187 8.

L'œuvre C Mon et reprenait- souvent les m êm es moti fs, pla cés sous une lumi ère diff ére n te sui vant l'heure du j our ou la saison.

L e thèm e des coqu elicots - qui inspira aus si R e noir à cette époqu e où les deux artistes tra vaillai ent parfois c ô te à côte - évoqu e celui plus général des fleurs et des jardins dont on trou ve d 'innombrabl es i nt e rpr étati ons à trav ers l'œuvre du p eintr e, et qui aboutira au grand cycle d es N ymph éas de Giverny.

M on et à Argenteui l + La période dit ~ « d 'Argenteuil » - Monet habitait alors ce village des bords de Seine tout proche de Paris -est particulièrement heureuse pour l'artiste .

Le ~site était alors très prisé des plaisanciers , et le ballet des voiliers ajoutait encore au spectacle de la nature .

Argenteuil offrait ainsi toute une gamme de motifs au pein­ tre épris de l'observation du paysage.

Monet s 'était d'ailleurs aménagé un curieux atelier flot­ tant, une sorte de barque pourvue d'une cabine qui lui permettait d'observer au plus près cet univers aquatique qui le fascinait.

La période d'Argenteuil correspond à la phase d 'épanouissement de l' impressionn isme et les toiles réalisées dans ces années (1872-1877) sont les plus lumineuses , les plus claires et les plus immédiatement séduisantes de son œuvre.

Argenteuil a su inspirer Monet, mais aussi beaucoup d'autres peintres impressionnistes parmi lesquels Sisley, qui y séjourne en 1872 , Renoir en 1873-1874, sans oublier Pissarro et Manet lequel, stimulé par l'exemple de son ami, y a peint en plein air d'éclatantes toiles représen­ tant des canotiers .

Du même peintre : PICTO 797 à 814 Photo R.M .N.

© Nardini Editore , 1991.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française , 1991 .

R2-04-09. »

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