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Les échappées belles de Marie-Claude Pietragalla

Publié le 04/12/2018

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pietragalla

La carrière de Marie-Claude Pietragalla a connu en 1997 une accélération qui a définitivement modifié Vimage de la danseuse étoile de l’Opéra national de Paris. Plus qu’une grande ballerine, Pietragalla est désormais une star, sollicitée par les médias et les publicitaires. Fondatrice d’une maison de production destinée à aider les jeunes artistes, animatrice de son propre groupe de danseurs, chorégraphe talentueuse, comme elle l’a démontré avec Corsica, elle est aussi cette égérie qui inspire les autres chorégraphes de toutes tendances.

DANSE SANS FRONTIÈRES

 

La saison 1996-1997 a été très favorable à Marie-Claude Pietragalla. Elle a non seulement créé à l'Opéra-Bastille Signes de Carolyn Carlson, dans des décors d’Olivier Debré, mais elle a aussi organisé une « Carte blanche » à la demande du Festival de Sens. Ce fut l’occasion d’apprécier, une nouvelle fois, l’éclectisme de ses goûts et l’éventail de ses talents : outre l’interprétation de certaines de ses propres chorégraphies, elle a présenté trois créations mondiales qui lui sont dédiées : l’une de Claude Brumachon, l’autre de Maurice Béjart et la troisième de Carolyn Carlson. Chemin faisant, de tournées en festivals et de l’Europe au Japon, où le public lui a fait un triomphe, l’étoile a largement mérité ses galons d’ambassadrice de la danse française.

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