"les joueurs de skat" d'Otto Dix HDA

« Contexte social et historique : Otto Dix était peintre dessinateur et graveur expressionniste Allemand, antimilitariste qui a été profondément marqué par les deux guerres mondiales auxquelles il a participé.

Ce tableau relate aux populations civiles les horreurs commise pendant la 1ère GM.

Otto Dix a été profondément bouleversé par ce conflit auquel il a participé en temps que soldat.

La guerre change radicalement le style de ses oeuvres.

Il y critique violemment la société bourgeoise et la politique.

Au début des années 20 les états n'ont plus peur de montrer la dévastation physique laissée par la guerre, à la foi par fierté et par devoir de mémoire.

La laideur, jusque là cacher par la censure, a été récupérer par les discours officiels, les associations d'anciens combattants.

Au congrès de Versailles en janvier 1919, Clémenceau fait aligné quelques "gueules cassées" devant les délégués Allemand pour montrer les conséquences humaines de la guerre et susciter en eux un sentiments de culpabilité II.

Description de l'oeuvre : Cette scène se passe en 1920 après la première guerre mondiale, en Allemagne car on aperçoit des journaux allemands à l'arrière plan.

on voit trois " gueules cassées" qui jouent aux cartes.

L'un des joueurs de cartes porte la "croix de fer" décoration allemande qui distinguait les combattants ayant eu un comportement héroïque lors du combat.

Les trois personnages jouent dans une pièce sombre.

cette toile est une peinture avec des traits nets.

on y voit des couleurs telles que le noir, le marron autour de la scène: le fond est donc sombre.

les personnages sont mis en évidence par la lumière (utilisation du clair/obscur), une ampoule énorme éclaire d'une lumière blafarde cette scène, par des couleurs plus vives telle que le blanc, le bleu, le vert et la couleur de leur peau.

A l'intérieur de l'ampoule on peut deviner une tête de mort, c'est donc la mort qui éclaire la scène.

Ce sont tous les trois de grands mutilées. Ils sont amputés des bras ou des jambes, leur peau est brûlée, ce sont des "gueules cassées" que l'on a tenté de recomposer avec des prothèses.

Leurs mutilations sont exagérées, Otto Dix a concentré sur ces sur ces trois personnages toutes les souffrances et mutilations que la guerre a pu lui infliger aux soldats.

A l'arrière. »