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Les nabis

Publié le 19/08/2013

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GRANDS ET PETITS MAÎTRES PAUL GAUGUIN  (1848-1903) 

En rupture de ban avec son milieu bourgeois, le petit-fils de la féministe Flora Tristan est une manière d'autodidacte, dont la forte personnalité n'a pas été bridée par les leçons et les conventions académiques. Il se reconnaît un temps dans l'impressionnisme, mais s'éloigne de Paris dès les années 1880. En Bretagne se réunissent autour de lui de jeunes peintres, ce que l'on appelle aujourd'hui l'école de Pont-Aven. Scènes rurales, couleurs franches, goût pour la religiosité naïve des Bretons d'alors : il y a là, en germe, certains éléments du style nabi. Gauguin rencontre Sérusier en 1888, et s'il apparaît comme la principale influence des jeunes nabis, il s'inspire aussi de leur travail : un tableau comme

La Jeune Fille au renard (1891), quelquefois appelé La Perte du pucelage, joue explicitement sur une dimension onirique et symboliste qui appartient aux nabis bien plus qu'à l'école de Pont-Aven. Mais Gauguin ne fera que passer : son départ pour

Tahiti l'amène à retrouver sa voie propre : le primitif (Femmes à Tahiti ou Sur la plage, 1891).

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