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LES NOCES DE CANA de VERONESE

Publié le 13/09/2012

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Cette somptueuse composition fut bien acceptée, malgré quelques réserves portant sur le contenu. En effet, la transcription du miracle évangélique en termes manifestement profanes gêna certains contemporains du peintre. La signification profonde de la scène biblique

« LES NOCES DE CANA 1562-1563 Peintre italien Biographie (Z) Paolo Caliari , plus connu sous le nom de Véronèse, naît à Vérone en 1528.

En 1541 il est l' élève et le collaborateur d'Antonio Badile sur le chantier de Sainte-Cécile dans sa cité natale.

Sa première œuvre d' impor­ tance est le retable Bevi!acqua-Lazise pour l ' égl ise San Fermo à Vérone , en 1548 .

Entre 1551 et 1553 , il travaille à Castelfranco pour les Soranzo, une famille patricienne de Venise, pour le cardinal Hercule de Gonza­ gue à Mantoue et pour le palais ducal à Venise où il s'établit définitivement à partir de 1556 jusqu 'à sa mort en 1588.

L'œuvre de Paolo Véronèse est célèbre sur­ tout pour les nombreuses et grandes décora­ tions à la fresque réalisées en collaboration avec les plus grands architectes de son temps , Sanmicheli et 'Pa lladio.

La plus renommée est à juste titre celle de la villa Barbaro à Maser , où ses lumineuses peintures en trompe l'œil s 'intègrent avec bonheur à l 'architecture clas ­ sique de Palladio.

Ses grandes toiles à s ujets mythologiques ou historiques sont e lles aussi très réputées et Les Noces de Cana du musée du Louvre en sont un des plus beaux exemp les.

À travers ces scènes comp lexes et fast ueu­ ses , Véronèse exprime son goût des éléments décorat i fs et ornementaux, ainsi que des somptuosités chromatiques et des effets scé­ nographiques éclatants, mais aussi sa passion du portrait et de l'observation naturaliste.

Rappelons encore parmi les œuvres de jeunesse les allégories à thèmes m ythologi­ ques et historiques exécutées pour la salle du Conseil des Dix au palais ducal de Venise et, parmi l es oeuvres de la maturité , L'Apothéo se de Venise réalisée en 1575-1577 , dans la salle du Conseil du même palais.

Le tableau est entré au Louvre en 1798 .

La resta uration de 1992 lui a rendu ses cou ­ leurs d'origine .

XVI e siècle École vénitienne Toile 666 x 990 cm Anal ys e ,.._,Ce tte somptu euse compo s1t1on fut bien a ccept ée, m a lgr é quelque s réserves port a nt sur le contenu.

En effe t, la tran scription du miracle é v a ngéliqu e en term es m a nif estement prof a nes gêna certains cont emp ora ins du p eintr e.

L a s igni­ fication profond e de la s cè n e bib lique- le miracle de l a transformation de l'ea u en vin- p erd de son import an ce au profit d e la d escription d es que l­ que ce nt trente figures (invités, servit eurs, musi ­ ciens ...

) qui compo sent le ta b l eau.

Il est clair d 'a utr e part que l'int é rê t d e l'a rtiste e st centré sur l'évent ail des possibilit és n arratives et d es compo ­ s ition s qu 'offr e un suje t d e ce typ e, pa rticu liè re­ m e nt quand il est r éalisé dans de tell es d imen­ sions.

La pers p e ctive très éla borée et conçue selon plu sie urs po int s de v ue ain si que la réalisa­ tio n scé nographiqu e un pe u co nfuse sont rehaus­ sées par la beaut é d es cou leurs et par l' insertion d 'innombr a bles élé m e nts é tonn ants , de co stume s é labor és e t de d éta ils a mu sants .

Étant do nné le s dimen sion s de l'œ uv r e, il est évident que Véro -.

n èse y a travaill é ave c des coll a borat e urs.

Parmi ceux -ci, son frère Ben ed ett o, à qui revint la réali­ sation des archit ectur es e t de certain es figur es.

L'œu vre C L 'imm ense toile fut r éalisée e n 156 2-1563 pour le ré f ectoire du couvent b én é dictin de San Giorgio Maggior e à V enis e.

D ' apr ès la tradition , l'artiste aurait représe nté dan s cette scè n e du Nouveau Tes­ tam ent certains per sonnages « anachroniqu es », esse ntielle m e nt des prin ces et de_s p ers onna g es illu s ­ tres d e la Re nai ssance, comm e Eléonor e d'Autrich e, Mari e d 'An gle te n-e, Fran çois Jer, So liman , Charle s Quint , etc .

A u centr e, Véron èse aurait glissé , tra v e s ­ tis en mu siciens, les portrait s de Titien , du Tintoret, de Ba ssano e t de Palladi o, sans oubli er le s ie n et celui d e s on frère , B en ed e tto.

Du même peintre .

PIC TO 273 à 275 Photo Giraudon.

© Nardini Editore, 1991.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française, 1991.

R1-07-05. »

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