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Les Pyramides (2620-2350 av. J.C.)

Publié le 30/06/2015

Extrait du document

Un chef-d'oeuvre

Un convoi toutes les deux minutes!

Hérodote prétendait que les pyramides avaient exigé la participa­tion de 100.000 ouvriers qui travaillèrent pendant 10 ans. Les chif­fres sont à peine exagérés. Par de savants calculs, en tenant compte du rythme de travail à la carrière, des transports, des distances à parcourir, etc. on est parvenu à estimer qu'il y avait sur le chan­tier, en permanence, quelque 20.000 travailleurs (y compris les bateliers, les briquetiers, magasiniers...) ce qui représente 1/400 de la population égyptienne. Chaque jour, cette armée de travail­leurs posait 355 m3 de pierres et les convois se succédaient à une cadence d'un passage toutes les deux minutes ! Il fallut néanmoins, malgré ce rythme frénétique, 20 ans pour édifier la pyramide de Khéops !

Des esclaves?

On a longtemps cru que ces colossales réalisations s'étaient éle­vées au prix du sang et de la souffrance des esclaves peinant sous les coups de fouet, forcés au travail par le rêve mégalomane des tyrans. En réalité, les hommes qui construisirent les pyramides le firent sans contrainte et sans violence ! Le pharaon, chef reli­gieux, militaire, justicier des hommes, était pour le paysan une véritable incarnation de dieu. C'est au pharaon qu'on devait les bienfaits du ciel, et l'on tenait à ce que sa protection soit mainte­nue même après sa mort : en mourant, ce dieu incarné ne dispa­raissait pas vraiment, il rejoignait simplement un autre endroit. Pour se ménager les bonnes grâces de pharaon mort (mais vivant), il était donc normal de lui édifier une demeure pour 

« Les Pyramides 1 265 Un chef-d'oeuvre Un convoi toutes les deux minutes! Hérodote prétendait que les pyramides avaient exigé la participa­ tion de 100.000 ouvriers qui travaillèrent pendant 10 ans.

Les chif­ fres sont à peine exagérés.

Par de savants calculs, en tenant compte· du rythme de travail à la carrière, des transports, des distances à parcourir, etc.

on est parvenu à estimer qu'il y avait sur le chan­ tier, en permanence, quelque 20.000 travailleurs (y compris les bateliers, les briquetiers, magasiniers ...

) ce qui représente 1/400 de la population égyptienne.

Chaque jour, cette armée de travail­ leurs posait 355 m 3 de pierres et les convois se succédaient à une cadence d'un passage toutes les deux minutes! n fallut néanmoins, malgré ce rythme frénétique, 20 ans pour édifier la pyramide de Khéops! Des esclaves? On a longtemps cru que ces colossales réalisations s'étaient éle­ vées au prix du sang et de la souffrance des esclaves peinant sous les coups de fouet, forcés au travail par le rêve mégalomane des tyrans.

En réalité, les hommes qui construisirent les pyramides le firent sans contrainte et sans violence! Le pharaon, chef reli­ gieux, militaire, justicier des hommes, était pour le paysan une véritable incarnation de dieu.

C'est au pharaon qu'on devait les bienfaits du ciel, et l'on tenait à ce que sa protection soit mainte­ nue même après sa mort: en mourant, ce dieu incarné ne dispa­ raissait pas vraiment, il rejoignait simplement un autre endroit.

Pour se ménager les bonnes grâces de pharaon mort (mais vivant), il était donc normal de lui édifier une demeure pour l'éternité.

C'est dans la joie qu'on participait à cette oeuvre exaltante, avec du reste une telle habitude -on terminait une pyramide pour en commencer aussitôt une autre -que la chose finissait par ne plus être remise en question.

L'esclavage tel que le pratiquaient les Romains n'existait pas chez les Egyptiens; il y avait bien quelques étrangers, Lybiens ou Dressées sur le plateau de Gizeh, les pyramides de Khéops, Képhren et Mykérinos portent les noms de pharaons qui appar­ tenaient à la IVe dynastie (entre 2620 et 2350 avant J.

C.). »

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