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Les œuvres symphoniques de Mahler en font le précurseur de l'avant-garde

Publié le 29/03/2019

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Les œuvres symphoniques de Mahler en font le précurseur de l'avant-garde

Mahler semble vouloir rassembler toute la musique depuis Beethoven et la mener à un point de rupture d'où naît Schonberg. Il met en musique les zones d'ombre de l'existence humaine, comme dans sa 5e symphonie, donnée pour la première fois en 1904.

Les contemporains de Mahler le connaissent surtout comme un chef d'orchestre hors pair, doué d'une méticulosité presque maladive. A 19 ans, il est pour la première fois au pupitre pour diriger une opérette; neuf ans plus tard, il est nommé directeur de l'opéra de Budapest. Chef d'orchestre de l'opéra de Hambourg dès 1882, il fascine le compositeur russe Tchaïkovski qui le rencontre lors de la première d'Eugène Onéguine. De 1897 à 1907, ses années de splendeur en tant que chef d'orchestre, il dirige l'orchestre du Hofoper, l'opéra impérial de Vienne et lui donne une renommée mondiale. Des interprétations exemplaires de grands classiques renforcent encore sa réputation. Il débarrasse les opéras de Mozart de leur légèreté et en donne des interprétations originales : il souligne par exemple, dans Les Noces de Figaro, le drame qui se déroule à la veille de la Révolution française. Il jette ainsi les bases de la dramaturgie de l'opéra moderne, qui sont toujours en vigueur aujourd'hui.

 

Mahler sort vainqueur des intrigues de la scène viennoise et des attaques de quelques musiciens d'orchestre. Ses symphonies dans lesquelles il peut exprimer sans réserve aussi bien l'euphorie que le désespoir ne rencontrent pas, à leur parution, la ferveur du public.

 

Selon les témoignages de ses contemporains, Mahler se trouve dans un perpétuel état d'agitation. Il mène une vie d'ascète et se consacre entièrement à son travail ; les journées de 16 heures sont chez lui une règle. Il définit lui-même son credo, inspiré du célèbre écrivain russe Dostoïevski : « Comment pourrais-je être heureux si un autre être vivant souffre quelque part ? >>

 

En 1902, il épouse Alma Schindler avec laquelle il entretient des relations difficiles, mais elle lui fait connaître

Gustave Klimt, Arnold Schonberg et Alexander von Zemlinsky.

 

L'œuvre de Mahler a de quoi surprendre : elle bat les records de longueur et d'accumulation. Mahler n'a rien négligé pour donner à ses dix symphonies et à ses lieder un maximum de puissance, de couleur et d'émotion.

« Le compositeur Gustave Mahler Les œuvres symphoniques de Mahler en font le précurseur de l'avant ..

garde Mahler semble vou loir rassembler toute la musique depu is Beethoven et la mener à un point de rupture d'où naît Schonberg.

Il met en musique les zones d'ombre de l'exis tence humain e, comme dans sa s· symphonie, donnée pour la premièr e fois en 1904.

L es contempora ins de Mahler le connais sent surtout comme un chef d'orchestre hors pair, doué d'une méticu losité pre sque mala dive.

A 19 ans, il est pour la première fois au pupitre pour diriger une opérette ; neuf ans plus tard, il est nommé directeur de l'opéra de Buda pest.

Chef d'orche stre de l'opér a de Hambour g dès 1882, il fa scine le composite ur russe Tchaïkovski qui le rencontre lors de la première d'Eugène Onéguine.

De 18 97 à 1907, ses anné es de splendeur en tant que chef d'or chestre, il di rige l'orchestre du Hofoper, l'opéra impérial de Vienne et lui donne une renommée mondia le.

Des interpr étations ex emplair es de grands classiques renforcent encore sa réputation.

Il débarr asse les opéras de Mozart de leur légère té et en donne des inter prétations origina les : il souli­ gne par exemple, dans Les Noces de Figaro, le drame qui se déroule à la ve ille de la Révolution frança ise.

Il jette ainsi les bases de la drama­ turgie de l'opéra moderne, qui sont toujours en vigueur aujourd'hui.

Mahl er sort vainqueur des intri­ gu es de la scène vienno ise et des attaq ues de quelqu es musi ciens d'or chestre.

Ses symphon ies dans le sq uel les il peut exprimer sans réserve aussi bien l'euphorie que le désespoir ne rencontrent pas, à leur parution, la ferve ur du public.

Selon les témo ignages de ses contemporai ns, Mahler se trouve dans un perpétuel état d'agitation.

Il mène une vie d'as cète et se consacre enti èrement à son trava il ; les journées de 16 heures sont chez lui une règle.

Il défi nit lu i-même son credo, inspiré du célèbr e écriva in rus se Dos toïe vski : « Comment pourrais -je être heureux si un autre être vivant souffre quelque part ? >> En 1902, il épouse Alma Schindler avec laquelle il entretient des relations difficile s, mais elle lui fait conn aître Gus tave Klimt, Arnold Schonberg et Alexander von Zemli nsky.

L'œuvre de Mah ler a de quoi surprendre : elle bat les records de longueur et d'accumulation.

Mahler n'a rien négligé pour donner à ses dix sym phonie s et à ses lieder un ma ximum de puissance, de couleur et d'émotion.

Tous les qual ificatifs ont été emplo yés pour tenter de défi nir cette musique hautement originale : musique de chef d'orch estre, montage, bricolage, giga ntisme, et même vulgarité.

La mort de son enfant lui inspir e les Kindertotenlieder - Les Chants pour les enfants morts-(19 01-1 904), dont la musique est, sans emphase ni miè vrerie, l'expression forte et sobre des mouvemen ts de l'âme humaine : dou leur, révolte et sérén ité s'y mêlent.

Le Cha nt de la Terre (1908), une symphonie pour ténor, alto et orchestre, est sans doute son œuvre la plus originale et la plus célèbre : c'est une suite de six lieder écrits sur des poèmes traduits du chinois.

Mahl er est un roma ntique qui év eille dans l'âme de son audi teur un fo isonne ment de sentime nts, de sensations et d'idées.

Cependant, son style parfois hardi relève des voies nouvelles que la musique emprunte au débu t du siècle.

L'œuvre de Mahl er est en charn ière entre le romantisme et les temps modernes.

Les principaux représentants de la vie musicale de VM!Ilne 1864-1 949 Richard Strauss Strauss arrive à Vienne en 1919 pour prendre la dir ec­ tion du Staatsoper, l'opéra national.

Il s'est déj à fait connaî tre à Munich grâce à des poèmes symphoniqu es comme Don Juan et Ainsi parlait Zarathoustra.

À l'opéra de Vienne, il donne en 1919 la première de La Femme sans ombre.

En 1945 paraissent les sombres Métamorphoses qui reflètent les préoccupations de la guerre.

1872-1942 Alexander von Zemli nsky Ce compositeur et chef d'or­ chestre autrichien est le professeur de Schonberg.

En couragé par Brahms et Mahler, il devient membre, en 1B 93, de l'union des virtuoses de Vienne et chef d'orchestre au Carltheater, l'opéra popu­ lair e, puis au Hofoper, l'opéra imp éria l.

Sa musique de chambre s'inspire surtout de Brahms.

De 1911 à 19 27, il est chef d'orchestre au théâtre al lemand de Prague, puis au Krolloper, un opéra de Berlin.

1874 -1951 Arnold Schonberg Avec cet Autrichien, la musi­ que cesse d'être un art « figur atif ».

Il met au point le dodécaphonisme, organi­ sation des douze demi-tons en série détermin ée par l'a bsence de relation entre les sons.

Alban Berg et Anton Webern sont ses él èves.

Il forme avec eux I'Ëcole de Vienne qui imprè­ gne très fortement la musi­ que contemporaine.

En 1925, Schon berg quitte Vienne pour fonder un atelier de composition à l'Académ ie des arts de Berlin.

1876-1962 Bruno Walter Chef d'orchestre allemand, Walter dirige l'Opéra de Vienne (1901-1913 ), puis celui de Munich (1913-1923).

Après des séjours en Grande-Br e· tagne, en Hollande et à nou· veau en Allemagne, il qu itte l'E urope à la montée du nazisme.

Naturalisé américain, il dirige les plus grandes formations orchestrales et devient conseiller artistique de l'Orchestre philharmonique de New York où il fit connaî· tre Bruckner et Mahler.

19 04 Alexander von Zemlin sky. »

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