Louis DAVID Marat assassiné

1793 Musées royaux des Beaux-Arts, Bruxelles 162 cm x 125 cm Huile sur toile Charlotte Corday ne fut pas victime de la foule, contrairement à son attente. Elle fut conduite devant un tribunal et condamnée à la guillotine, tandis que l'on rendait les honneurs à la dépouille de Marat deux jours durant, avant de lui faire des funérailles grandioses. Marat était gravement malade depuis quelque temps, peut-être même sur le point de mourir. Il se rendait plus rarement aux séances de la Convention et passait des heures dans son bain pour soulager le prurit que lui faisait subir une incurable maladie de peau, contractée, disait-on, au cours des longs mois où il avait été contraint de se cacher dans des caves humides.