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LUCIANO PAVAROTTI

Publié le 06/02/2019

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L’entrée dans la légende

 

Le 17 février 1972, le Duetto d’amour entre Joan Sutherland et Luciano Pavarotti, dans La fille du régiment (La fanciulla del west, de Donizetti) est si époustouflant dans la maîtrise technique du registre des aigus, qu’il fait entrer le ténor italien dans la légende de l’art lyrique. Les tournées triomphales se succèdent à un rythme soutenu. Infatigable, le maître interprète à nouveau le rôle de Rigoletto au Metropolitan de New York toujours en compagnie de Joan Sutherland, puis enchaîne les premiers rôles dans Un bal masqué (Verdi), L’élixir d’amour (Donizetti), La fauorite (Donizetti), La tosca (Puccini), Le cheualier à la rose (Richard Strauss), Le trouvère (Verdi), Ernani (Bellini) et Aïda (Verdi). Les années 1970 et 1980

 

voient la confirmation des qualités vocales de Luciano Pavarotti, pour lequel le Metropolitan de New York organise en 1990 et 1991 une série de représentations du Bal masqué. Les deux saisons suivantes, le ténor chante avec la soprano Kathleen Battle dans L’élixir d’amour, puis crée l’année suivante Don Carlos, de Verdi, à la Scala. À la fin de l’année 1993, Pavarotti est la vedette des Lombards, de Guiseppe Verdi.

 

Ténor, pédagogue et philanthrope

 

Dès 1982, sur une initiative conjointe du ténor et de l’Opera Company de Philadelphie, aux États-Unis, un grand concours international de chant fut organisé pour la première fois, semblable à celui qui avait révélé Luciano Pavarotti, mais doté d’un budget plus conséquent. Ce concours se tient depuis régulièrement. Par ailleurs, dans un souci de développer la pratique et la diffusion de l’art lyrique, Luciano Pavarotti organise en 1986, pour le 25e anniversaire de ses débuts de ténor, une tournée mondiale. Celle-ci commençe en Italie, où le maître chante La bohème, et d’une manière plus originale, se poursuit... à Pékin. Le concert organisé dans la capitale de la république populaire de Chine attira pas moins de 10 000 personnes dans la Grande Salle du Peuple. À la suite de ce concert, Pavarotti assura quelques cours aux élèves du Conservatoire de Pékin, pour témoigner son intérêt à la valeur des jeunes talents chinois en matière d’art lyrique.

« Luciano Pavarotti local, puis entame une formation musicale de ténor, sous la direction d'Arrigo Pola et d'Ettore Campogalliani.

Brillant élève, il remporte en 1961 un concours international organisé par la ville de Reggio nell'Emilia, puis donne sa première repré­ sentation publique importante en interprétant la même année Rodolphe dans La bohème de Puccini.

Dès lors, devant la qualité de son inter­ prétation, les propositions de tournées affluent.

A la fin de 1961, il fait ses débuts internationaux en chantant dans La traviata, de Giuseppe Verdi à l'opéra de Belgrade, en Yougoslavie.

Une carrière internationale À partir de 1963, Luciano Pavarotti entame une série de concerts hors de son pays natal.

Ils contri­ buent peu à peu à le faire connaître des mélo­ manes du monde entier.

Il chante d'abord dans Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti, à Amsterdam, Vienne, Zurich, et bénéficie d'un clin d'œil de la fortune lorsqu'en septembre 1963, le ténor Giuseppe di Stefano tombe malade et que le rôle d'Alfredo personnage principal de La travia ta, AVAROTTI �friends for war chi Id 1 Étonnant mariage du chant lyrique et a de la musique rock, opéré au bénéfice de l'enfance deshéritée par Zucchero (à droite) et Luciano Pavarotti (à gauche), lors du concert du 27 août 1992 à Modène, auquel participait également le chanteur Sting.

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Jaquette d'un enregis trement public du grand concert caritatif auquel participa Luciano Pavarotti en juin 1996, dont les bénéfices furent reversés au War Child's Music Centre de Mostar, en Bosnie.

Puccini, sous la direction du regretté Herbert von Karajan.

En 1966, Pavarotti se produit à la Scala dans Rigoletto de Verdi, La bohème, de Puccini, le Requiem de Verdi, et Les Capulet et les Montaigu de Bellini.

Ce dernier spectacle est par ailleurs représenté lors de l'Exposition universelle de Montréal de Pannée suivante.

En novembre 1967, il chante à nouveau La bohème, à l'opéra de San ...., __ ___ ___, lÉ Francisco , en compagnie de Mirella Freni, avec se trouve vacant.

Sollicité pour remplacer le maître, Luciano Pavarotti accepte le rôle et obtient ainsi l'occasion de démontrer toute l'étendue de son talent.

Il interprète le personnage d'Alfredo pour la première fois au Covent Garden de Londres, et séduit le public britannique.

Désor­ mais reconnu, il est invité à de nombreux enregis­ trements pour la télévision, avant de poursuivre son ascensio n en chan tant en Espa gne, en Pologne, en Hongrie et en Tchécoslovaquie.

En 1964, il incarne Idamante, dans Idomenée, de Mozart, au Festival d'art lyrique de Glyndebourne, en Grande-Bretagne.

Tournées américaines et accession à la notoriété En 1965, Luciano Pavarotti interprète à nouveau Lucia di Lammermoor, cette fois en compagnie de la célèbre soprano australienne Joan Sutherland, à l'opéra de Miami, aux États-Unis.

Le succès de cette représentation amène rapidement les deux artistes à poursuivre leur collaboration, et le duo participe à une tournée triomphale en Australie.

On retrouv e ensuite Luciano Pavarotti à la prestigieuse Scala de Milan, où il interprète, en compagnie de Mirella Freni, La bohème, de laquelle il fait un triomphe.

Cannée 1968 voit la poursuite de cette fructueuse collaboration avec la diva italienne, puis l'organisation d'une nouvel­ le série de représentations dans l'autre temple de la musique classique, le Metropolitan Opera de New-York.

Dans cette salle prestigieuse, Pavarotti interprète à nouveau Lucia di Lammermoor, puis La traviata en compagnie de Joan Sutherland.

Sa présence dans le rôle de Rodolphe est telle que, peu à peu, le nom de Luciano Pavarotti devient tout naturellement associé à ce personnage.

L'entrée dans la légende Le 17 février 1972, le Duetto d'amour entre Joan Sutherland et Luciano Pavarotti, dans La fille du régiment (La fanciulla del west, de Donizetti) est si époustouflant dans la maîtrise technique du registre des aigus, qu'il fait entrer le ténor italien dans la légende de l'art lyrique.

Les tournées triomphales se succèdent à un rythme soutenu.

Infatigable, le maître interprète à nouveau le rôle de Rigoletto au Metropolitan de New York tou­ jours en compagnie de Joan Sutherland, puis enchaîne les premiers rôles dans Un bal masqué (Verdi), L'élixir d'amour (Donizetti), La favorite (Donizetti), La tosca (Puccini), Le chevalier à la rose (Richard Strauss), Le trouvère (Verdi), Ernani (Bellini) et Aida (Verdi).

Les années 1970 et 1980 voient la confirma tion des qualités vocales de Luciano Pavarotti, pour lequel le Metropolitan de New York organise en 1990 et 1991 une série de représentations du Bal masqué.

Les deux sai­ sons suivantes, le ténor chante avec la soprano Kathleen Battle dans L'élixir d'amour, puis crée l'année suivante Don Carlos, de Verdi, à la Scala.

À la fin de l'année 1993, Pavarotti est la vedette des Lombards, de Guiseppe Verdi.

Té nor, pédagogue et philanthrope Dès 1982, sur une initiative conjointe du ténçx et de l'Opera Company de Philadelphie, aux Etats­ Unis, un grand concours international de chant fut organisé pour la première fois, semblable à celui qui avait révélé Luciano Pavarotti, mais doté d'un budget plus conséquent.

Ce concours se tient depuis régulièrement.

Par ailleurs, dans un souci de développer la pratique et la diffusion de l'art lyrique, Luciano Pavarotti organise en 1986, pour le 25• anniversaire de ses débuts de ténor, une tournée mondiale.

Celle-ci commençe en Ita­ lie, où le maître chante La bohème, et d'une manière plus originale, se poursuit.

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à Pékin.

Le concert organisé dans la capitale de la république populaire de Chine attira pas moins de 10 000 per­ sonnes dans la Grande Salle du Peuple.

À la suite de ce concert, Pavarotti assura quelques cours aux élèves du Conser vatoire de Pékin, pour témoigner son intérêt à la valeur des jeunes talents chinois en matière d'art lyrique.

Un autre aspect de la personnalité de Luciano Pavarotti est son engagement, depuis le début des années 1990, au profit des déshérités pour les­ quels il a participé à de nombreux galas de cha­ rité, mais également à de grands concerts, où se côtoyaient des stars de la musique rock (comme l'Anglais Sting, l'Italien Zucchero ou le groupe irlandais U2).

Ainsi, en 1995, un concert de ce type a été organisé à Modène, ville natale de l'ar­ tiste, au profit des enfants de la ville de Sarajevo.

Luciano Pavarotti y a interprété Miss Sarajevo, chanson écrite par U2.

Cannée suivante, en 1996, la chanson phare du concert caritatif de Modène, Live Like Horses, est due à Elton John.

Le ténor de Modène sut ainsi, au cours de sa carrière, populariser considérablement la diffu­ sion de l'opéra auprès du grand public, et immor­ taliser les principaux rôles du répertoire lyrique.. »

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