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MANTEGNA Andréa : LE CHRIST AU JARDIN DES OLIVIERS

Publié le 20/09/2012

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Peut-être exécutée pour un commanditaire vénitien, l'oeuvre est citée pour la première fois en 1626 dans l'inventaire des collections Aldobrandini où elle reste jusqu 'à lafin du XVIIIe siècle. Après plusieurs changements depropriétaires, elle entre dans la collection de Thomas Baring qui, à sa mort, la donne avec d'autres tableaux à la National Gallery de Londres.

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« MANTEGNA Andréa LE CHRIST AU JARDIN DES OLMERS Vers 1470 Peintre italien Analyse -^Aux premières lueurs d'une aube froide et silencieuse, cinq anges porteursdes symboles de la Passion (colonne, croix, éponge et lance), apparaissent au Christ en prière. Cette vision, préfiguration des événements àvenir, se déroule tandis que les disciples dorment profondément au pied de la colline rocheuse où Jésus est age nouillé. Au fond, apparaissent - venus d'une ville ancienne - Judas et les soldats qui vont bientôt l'arrêter.

La scène est construite selon une rigou reuse unité synthétique et avec une science de la perspective qui témoigne de l'intérêt porté par Mantegna aux textes de la Renaissance floren tine.

Leraccourci audacieux des corps des apô tres et duRédempteur témoigne déjà de l'étude de la perspective qui sera au centre des préoccu pations de l'artiste et deviendra une des caracté ristiques essentielles de son art.

De la même manière, Mantegna se réfère ici aux sculptures réalisées parDonatello à Padoue, comme en témoignent les lignes âpres et tourmentées qui définissentles volumes sculpturaux, ainsi que l'ex pressivité et le mouvement des figures. Les per sonnages sont comme immobilisés dans un uni versminéral, baigné d'une lumière froide et cristalline, rocheux et aride. Une cité fortifiées'étage au fond. Ses monu ments résument l'histoire de l'humanité et évo quent pêle-mêle Rome, Jérusalem, Constantino- pleet Padoue. picto NATIONAL GALLERY 88b LONDRES XVe siècle  Huile surpanneau 63 x 80 cm Le goût de l'Antiquité se manifeste fortement dans ce panneau, mais l'intensité avec laquelle Mantegna relit les textes classiques va au-delà d'un intérêt « archéologique ».

Il est à la base de l'humanisme cultivé dont est empreint son lan gage artistique. On remarque aussi qu'à cette époque, le jeune Mantegna s'intéresse à la peinture vénitienne de Giovanni Bellini, ce qui adoucit dans une certaine mesure l'âpreté de son langage. La comparaison de l'œuvre d'AndréaavecLa Prière au jardin de Giovanni (voir ci-contre) et qui précède de peu notre version, en témoigne avec éclat. L'œuvre Q Peut-être exécutée pour un commanditaire vénitien, l'œuvre est citée pour lapremière fois en 1626 dans l'inventaire descollections Aldobrandini où elle reste jusqu 'àlafin du XVIIIe siècle. Après plu sieurs changements de propriétaires, elle entre dans la collection de Thomas Baring qui, à sa mort, la donne avec d'autres tableaux à la National Gallery de Londres. •— à- Ç) Giovanni Bellini, La Prière au jardin, Natio nalGallery, Londres. Du même peintre : PICTO 88 à 90 © Nardini Editore, 1994. VPCLarousse-Laffont pour l'édition française. 1994. »

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