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MARCEL PAGNOL

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

Le songe d’une nuit d’été) et de Virgile puis revient au théâtre avec Judas (1955) et Fabien (1956) - qui ne rencontrent pas le succès espéré.

 

Il connaît un regain de faveur en évoquant ses souvenirs dans plusieurs romans; ces Souvenirs d’enfance en quatre volumes constituent une déclaration d’amour à son pays natal et à ses parents. La gloire de mon père (1957), qui connaît très vite un immense succès, décrit les premières années de Marcel à Aubagne, Saint-Loup, Marseille, et la vie libre dans les collines de l’arrière-pays. Parmi tous les personnages de son enfance qu’il fait revivre avec tendresse, la figure du père est éblouissante : ce père instituteur impressionne le jeune Marcel par son savoir, son amour de la nature et sa conscience morale. Le deuxième volume, Le château de ma mère (1958), évoque par un subtil mélange de souvenirs et d’imagination la figure émouvante de sa mère. Le temps des secrets (1960) rapporte son premier amour avec la jeune Isabelle. Le temps des amours, inachevé, sera publié après sa mort, en 1977.

 

Pagnol se passionne par ailleurs pour l’énigme historique du Masque de fer, qui lui inspire un essai où il soutient la thèse du frère jumeau de Louis XIV: Le Masque de fer (1964), suivi d’une deuxième édition, revue et augmentée, Le secret du Masque de fer (1973). Il a soixante-dix-huit ans

« Marcel Pagnol resque des personnages.

Parmi ceux-ci, la figure de César, interprété par Raimu -acteur favori et grand ami de Pagnol -apparaît comme l'incarna­ tion même du parler marseillais.

Le verbe proven­ çal et son accent constituent la matière du réalis­ me de Pagnol.

Dans ses Notes sur le rire (1947), il évoque ainsi la langue populaire qu'il a contribué à défendre et à illustrer: «Ce langage contient de grandes vérités scientifiques et philosophiques si l'on se donne la peine de l'examiner , d'extraire les racines des mots, de démonter les phrases toutes faites.» Le temps des souvenirs En 1941, il acquiert le château de La Buzine, près de Marseille, et y installe des studios de cinéma.

En 1945, il épouse la comédienne Jacqueline Bouvier.

Un an plus tard, quelques mois après la mort de Raimu, il est reçu à l'Académie françai­ se.

Avec Manon des sources (1952), interprétée par sa femme, Pagnol retrouve les collines de son enfance.

Ce film est à l'origine d'un roman en deux volumes (Jean de Florette et Manon des sources), publié en 1962 sous le titre L'eau des collines.

Pour le cinéma, il adapte également Les lettres de mon moulin de Daudet (1953-1954).

Il s'essaie à la traduction de Shakespeare (Ham/et, Ra/mu et .....

Ginette Leclerc dans La Femme du Boulanger.

Adapté de Jean Giono, ce fflm reflète l'univers un peu noir et pessimiste de l'autre grand écrivain provençal.

Marcel Pagnol reviendra très vite à son style d'antan, plus enjoué et coloré.

......

Scène de Marius, fflm de Pagnol.

Servi par des acteurs remarquables - dont Raimu, son acteur favori et grand ami- Pagnol se montre très fidèle avec eux et les fait toumer souvent.

Contrat entre .....

Pagnol et Raimu pour le rôle de César.

Raimu apparaÎt comme l'incarnation même du parler marseillais.

Son accent constitue une grande partie de la matière du réalisme de Pagnol.

Fernandel, dans un style différent, Incarnera lui aussi une grande partie de l'âme de Pagnol.

Le songe d'une nuit d'été) et de Virgile puis revient au théâtre avec Judas (1955) et Fabien (1956) -qui ne rencontrent pas le succès espéré.

Il connaît un regain de faveur en évoquant ses souvenirs dans plusieurs romans; ces Souvenirs d'enfance en quatre volumes constituent une déclaration d'amour à son pays natal et à ses parents.

La gloire de mon père (1957), qui connaît très vite un immense succès, décrit les premières années de Marcel à Aubagne, Saint­ Loup, Marseille, et la vie libre dans les collines de l'arrière-pays.

Parmi tous les personnages de son enfance qu'il fait revivre avec tendresse, la figure du père est éblouissante: ce père instituteur impressionne le jeune Marcel par son savoir, son amour de la nature et sa conscience morale.

Le deuxième volume, Le châ teau de ma mère (1958), évoque par un subtil mélange de souve­ nirs et d'imagination la figure émouvante de sa mère.

Le temps des secrets (1960) rapporte son premier amour avec la jeune Isabelle.

Le temps des amours, inachevé, sera publié après sa mort, en 1977.

Pagnol se passionne par ailleurs pour l'énigme historique du Masque de fer, qui lui inspire un essai où il soutient la thèse du frère jumeau de Louis XIV: Le Masque de fer (1964), suivi d'une deuxième édition, revue et augmentée, Le secret du Masque de fer (1973).

Il a soixante-dix-huit ans 1:1\lu e< 'kr-NOOCULé'u 1-f -« .u.

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