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Messiaen Olivier

Publié le 09/04/2019

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Messiaen Olivier Compositeur et organiste français

 

* 10.12.1908, Avignon + 28.4.1992, Paris

 

Elève de Paul Dukas et de Marcel Dupré, nommé en 1936 professeur à l'École normale de musique, il fonde la même année le groupe Jeune-France avec André Jolivet, Daniel Lesur et Yves Baudrier, en réaction contre le néoclassicisme. Mobilisé en 1939 et fait prisonnier, il est envoyé dans un camp de Silésie, où il écrit son célèbre \"Quatuor pour la fin des temps\" (1940). Revenu de captivité en 1942, il est nommé à la classe d'harmonie du Conservatoire de Paris avant d'ouvrir, en 1947, la célèbre classe d'analyse que fréquenteront nombre de futurs chefs de file de la nouvelle musique (Boulez, Stockhausen, Xenakis). Il donne par ailleurs, jusqu'en 1963, des cours de rythme dans plusieurs pays. Reconnu dans le monde entier, il obtient de nombreuses distinctions. Messiaen est l'auteur d'une oeuvre abondante, d'inspiration souvent religieuse et théologique, ample et sensuelle, à mi-chemin entre innovation et tradition. D'abord influencé par l'esthétique de Debussy (\"Huit Préludes pour piano\", 1929), il évolue ensuite vers la recherche rythmique issue de la métrique grecque et de la rythmique hindoue (\"L'Ascension\", 1934 ; \"La Nativité du Seigneur\", 1935) et vers une écriture modale très personnelle (modes \"à transposition limitée\"), qu'il formule dans son célèbre traité, \"Technique de mon langage musical\" (1944). Il compose la même année les \"Trois Petites Liturgies de la présence divine\", pour choeur féminin et orchestre, dans lesquelles il recherche de nouvelles combinaisons de timbres, et les \"Vingt Regards sur l'Enfant Jésus, écrits pour son épouse, la pianiste Yvonne Loriod -pour laquelle il écrit d'ailleurs l'ensemble de son oeuvre pour piano. Son oeuvre comprend ensuite la \"Turangalîla-Symphonie\" (1946-1948), aux dimensions colossales, les \"Cinq Rechants pour choeur\" (1949), \"Les Modes de valeur et d'intensités\" (1949), courte pièce de piano qui a ouvert la voie au sérialisme intégral, et \"Le Livre d'orgue\" (1951).

 

Avec \"Le Merle noir\" (1951), Messiaen, ornithologue passionné, commence à systématiser l'une des caractéristiques décisives de son écriture, inaugurée en 1940 dans \"Le Quatuor pour la fin des temps\" : la transcription des chants d'oiseaux (\"Réveil des oiseaux\", 1953 ; \"Oiseaux exotiques\", 1955-1956 ; \"Catalogue d'oiseaux\", 1956-1958). On trouve ensuite des pièces d'inspiration japonaise (\"Sept Haï-Kaï\", 1962) ou religieuse (\"Couleurs de la Cité céleste\", 1963 ; \"Et exspecto resurrectionem mortuorum\", 1964, oeuvre commandée à Messiaen par André Malraux pour commémorer les morts des deux guerres mondiales). Il est enfin l'auteur de l'un des rares opéras contemporains, \"Saint François d'Assise\", créé en 1983 à l'Opéra de Paris.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)MESSIAEN, Olivier (10 décembre 1908-28 avril 1992) Compositeur C’est à onze ans qu’Olivier Messiaen entre au Conservatoire.

Ce sont cinq premiers prix qui consacrent son talent.

Au-delà de l’orgue, de l’histoire, de l’harmonie, de la fugue et de la composition, il a étudié la rythmique hindoue et les chants des oiseaux.

Lecteur des Livres saints comme de la poésie surréaliste, il s’inspire de symboles religieux si ce n’est mystiques.

Ceux-ci sont déjà présents dans l’ œ uvre qu’il compose alors qu’il est prisonnier de guerre au stalag 8 de Görlitz, Quatuor pour la fin du Temps .

Il enseigne à l’Ecole normale de musique, à la Schola Cantorum et, à partir de 1942, au Conservatoire.

A compter de 1931, il est organiste à l’église de la Trinité à Paris et nombreux sont ceux qui vont y écouter ses improvisations incomparables.

En 1947 une classe d’analyse et d’esthétique musicales est créée à son intention au Conservatoire.

Les créations d’ Oiseaux exotiques en 1956, de Catalogues d’oiseaux en 1959 révèlent la subtilité d’une orchestration qui introduit des sonorités nouvelles par l’usage des cuivres, des ondes Martenot, du célesta, d’instruments de percussions rares et, pour certains, appartenant à des musiques lointaines.

La singularité raffinée de son œ uvre lui vaut d’être élu à l’ Académie des beaux-arts en 1967.

La subtilité de ses œ uvres et la pertinence de son enseignement fondent l’influence puissante qui est la sienne autant sur de jeunes compositeurs que sur de jeunes interprètes.

En 1983 est créé à Paris son unique opéra, Saint François d’Assise .. »

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