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PAUL CEZANNE

Publié le 04/02/2019

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cezanne

La mer à l’Estaque (1883-1886). Premier impressionniste à peindre la mer, Cézanne y revient plus tard. La zone opaque de la mer et les toits en marqueterie du village jouent un rôle essentiel dans le déclenchement de sa période constructive.

 

▼ Montagne Sainte-

 

Victoire au grand pin (1885-1887). Avant 1890, si la colline est présente dans l’œuvre, c’est de façon partielle. Ici, le peintre décrit surtout la plaine à ses pieds et introduit le procédé de l’arbre au premier plan.

 

autoportraits (Autoportrait au chapeau mou, 1890) montrent des visages à peine esquissés, où demeurent tout de même douceur et humanité, sauf dans la Femme à la cafetière (1888), où les plis raides du vêtement s’apparentent aux lattes de bois des meubles du décor.

 

Le cylindre, la sphère et le cône

 

À partir de 1892, Cézanne poursuit son travail de synthèse de la forme. C’est alors qu’il préconise de construire «la nature par le cylindre, la sphère et le cône», où on a voulu voir l’annonce du cubisme. En 1895, une rétrospective des œuvres de Cézanne à Paris fait mieux connaître son art; puis, le legs Caillebotte à l’État fait entrer ses toiles au musée du Luxembourg.

 

Entre 1890 et 1895, Cézanne aborde le motif des joueurs de cartes, dont il donne de nombreuses versions, de plus en plus épurées. Dans les natures mortes, l’espace est désormais en complet déséquilibre (L'Amour en plâtre, 1895). Même liberté totale dans les derniers portraits,

une série de lignes très structurées (Pont de Maincy, 1879).

 

S’évadant dès qu’il le peut en Provence, Cézanne finit par s’éloigner peu à peu de ses anciens coreligionnaires. Son isolement l’amène à remettre en question les principes impressionnistes. Il se dote d’un vocabulaire personnel, où la liberté des couleurs et de la lumière est constamment ajustée à la construction.

 

La période constructive

cezanne

« Jules César triumvirat.

Comme consul, il mécontente les sénateurs conservateurs en promulguant une loi agraire qui distribue des terres publiques aux vétérans de l'armée et aux démunis.

Quant à Cicéron, il est exilé en 58.

La guerre des Gaules Son consulat terminé, il obtient du Sénat un pro­ consulat de cihq ans sur l'Italie du Nord et la Nar­ bonnaise, province romaine de Gaule du Sud, qu'il doit gérer et défendre.

Cette dernière est menacée par la migration vers l'ouest d'un peuple alpin, 1� Helvètes.

Avec six légions, César les écrase sur .J'Arroux en juin 58.

Puis, sous pré­ texte de défendre les peuples de Gaule du roi ger­ main Arioviste, il entreprend la conquête du pays.

La Gaule celtique est constituée alors d'un ensemble de tribus autonomes, vivant de l'agri­ culture et du commerce.

Une proie idéale pour l'ambitieux César qui assujettit les Séquanes, en occupant Besançon leur capitale, avant de repousser Arioviste sur la rive droite du Rhin.

En 57, César dispose désormais de neuf légions et soumet les tribus de Belgique, entre Seine et Rhin.

L'année suivante, c'est sa flotte, comman­ dée par D.

Brutus, qui écrase les Vénètes, puissant peuple marin de Bretagne.

Plus à l'est, César bat les Morins et les Ménapes des plaines du Nord avant de se retourner contre leurs alliés d'outre­ Rhin, les Usipètes et les Tenctères, qu'il massacre sans épargner femmes et enfants.

Pour découra­ ger les peuples de Germanie d'interveni r, les troupes de César dévastent la rive droite du Rhin.

La même année, son lieutenant Publius Crassus, fils du triumvir, conquiert l'Aquitaine.

Les tribus gauloises se soumettent à César en 55.

Croyant avoir les mains libres en Gaule, il tente la conquê- te de la Bretagne (c'est-à-dire l'Angleterre).

Un premier débarquement échoue, en août 55.

En juillet 54, au cours d'une seconde tentative, les Romains sont sur le point d'obtenir la reddition des tribus celtiques de l'île, lorsqu'une révolte éclate en Gaule centrale.

César doit rentrer mater ::; les peuples insurgés; il lui faudra deux ans pour rf en venir à bout.

En 52, c'est la Gaule de l'Ouest et du Centre-Sud qui prend les armes sous la direc­ tion du jeune chef arverne, Vercingétorix.

Les Éduens de Bourgogne, ex-alliés de Rome, se joi­ gnent à lui.

Battus à Avaricum (Bourges), les Gau­ lois se réfugient à Gergovie (Puy-de-Dôme) où ils réussissent � briser le siège de César.

Après une défaite des Eduens, Vercingétorix doit soutenir un ' César allait être nommé roi lorsqu'il fut assassiné par des conjurés, parmi lesquels fig urait son fils adoptif Marcus Junius Brutus.

! Vercingétorix (72-46 av.

J.-C.) se fit nommé a commandant en chef des tribus gauloises après Gergovie en juin 52 av.

J.-C.

Vaincu à Alésia il fut emmené à Rome et étranglé dans sa prison.

! César et Cléopâtre connurent des amours a restées myth{ques.

Ils eurent un fils Césarion ou ptolémée XV.

A la mort de César, Cléopâtre rencontra Antoine qui s'éprit d'elle.

nouveau siège à Alésia, en Bourgogne.

Malgré l'envoi d'une armée de secours de 250 000 hommes, la forteresse tombe à l'automne 52.

Vercingétorix est capturé.

Les peuples de l'Ouest sont vaincus près de Lutèce, et les derniers insur­ gés sont soumis en 51.

César fait publier à Rome le récit de ses exploits, La guerre des Gaules.

La guerre civile Au cours de ces sept années de campagnes César a maintenu son alliance avec Crassus et Pompée.

En 56, le second triumvirat a accordé à César le prolongement de cinq ans de son pro­ consulat gaulois.

Mais la mort de Crassus en 53 face aux Parthes, et la décision de Pompée de se rapprocher du Sénat, ont mis fin au triumvirat.

César craint les poursuites de cette coalition s'il rentre à Rome seul.

Le 12 janvier 49, il franchit avec ses troupes le Rubicon, rivière qui sépare l'Italie du Nord du territoire de la République.

Le Sénat confie sa défense à Pompée.

Ainsi débute la guerre civile.

Devant l'avancée de César, Pom­ pée et le Sénat ont trouvé refuge autour de Brin­ disi, port sur l'Adriatique, à partir duquel ils pas- sent en Grèce.

Avant de les poursuivre en Orient, César confie l'Italie à son ami Antoine et part combattre les sept légions de Pompée en Espagne.

D'abord périlleuse pour lui, la cam­ pagne espagnole s'achève par une victoire com­ plète le 2 août 49.

Cette même année, César se fait octroyer la dictature par les quelques séna­ teurs restés à Rome.

Il débarque en Albanie avec six légions en janvier 48.

Le combat décisif a lieu près de Pharsale, en Thes salie, le 9 août 48.

Pom­ pée est vaincu et s'enfuit sur un navire mar­ chand.

César se montre clément avec les parti­ sans de Pompée qui se rendent, comme Cassius, son fils adoptif Brutus et Cicéron.

Les fils de Pom­ pée se réfugient en Afrique, où ils vont continuer la résistance.

Les ides de mars César s'emba_rque pour Alexandrie, où Pompée s'est réfugié.

A son arrivée, il apprend la mort de son rival, tué par les ministres du jeune roi Ptolé­ mée XIV César règle la querelle dynastique qui oppose le roi à sa sœur, Cléopâtre, en rétablissant celle-ci dans ses droits de cosouveraine.

Cela déplaît aux ministres de Ptolémée, qui soulèvent Alexandrie contre le Romain.

Enfermé dans le palais royal avec Cléopâtre et deux légions, César attend l'arrivée de renforts.

C'est le roi de Perga­ me, Mithridate, allié de Rome, qui vient à son secours début 47.

Ptolémée et ses ministres sont vaincus le 26 mars 4 7.

Cléopâtre fait assass iner le jeune roi et règne seule sur l'Égypte.

De sa liaison avec César, elle aura un fils, Césarion.

De retour à Rome, César exerce désormais un pouvoir abso­ lu.

Entre deux séjours dans la ville, il réduit un à un les foyers de résistance pompéienne qui sub­ sistent en Afrique (en 46) et en Espagne (en 45).

Entre 49 et 45, il reçoit du Sénat les plus hautes magistratures de l'État qu'il est le premier Romain à cumuler, comme le feront les empereurs qui lui succèderont.

Il est l'idole du peuple, auquel il a offert le forum «Julien>> , bâti grâce aux revenus de la Gaule.

Ses partisans les plus convaincus, comme Antoine, parlent de le faire roi.

Tandis qu'il prépare une grande expédition contre les Parthes, en Orient, une conjuration se forme contre lui.

D'anciens pompéiens graciés, mais aussi des césariens choqués par sa dérive monar­ chique, la rejoignent.

Les conjurés républicains assass inent César en plein Sénat, le jour des ides Oe 15 de chaque mois) de mars 44.

Il avait déjà désigné son héritier: Octavien, futur Auguste.. »

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