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Paul Delvaux: L'Acropole

Publié le 12/09/2012

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Paul Delvaux naît à Entheit, dans la province de Liège, le 23 septembre 1897. Son père, un avocat de renom, ayant été muté à lacour d'appel de Bruxelles, c'est dans cette ville que le jeune Paul fait ses études d'architecture et de peinture. Sa première exposition publique remonte à 1924 avec le groupe artistique « Le Silles «...

« 1966 Peintre belge Biographie (;::; Paul Delvaux naît à Entheit , dans la province de Liège, le 23 septembre 1897.

Son père, un avocat de renom, ayant été muté à la cour d'appel de Bruxelles, c'est dans cette ville que le jeune Paul fait ses études d' archi­ tecture et de peinture.

Sa première exposi­ tion publique remonte à 1924 avec le groupe artistique «Le Silles » .

Le 31 décembre 1932, l' artiste est doulou­ reusement frappé par la mort de sa mère Laura Jamotte, événement qui va en quelque sorte marquer toute sa carrière artistique.

Ce n'est qu ' à 39 ans, entre 1934 et 1936 , que le peintre se rapprochera du mouvement sur­ réaliste, grâce à l'influence de De Chirico , Magritte et Dalî.

Parmi les œuvres de cette période, rappelons Le Corsage en dentelle, Femme à la rose , Femme au miroir.

La cons­ tante de ces œuvres réside dans l'énigmati­ que figure féminine placée dans des endroits mystérieux et inaccessibles.

C'est à janvier 1938 que remonte sa pre­ mière participation à l'Exposition internatio­ nale de surréalisme de Paris, avec son tableau L 'Exil.

La popularité de Delvaux va croissant et une rétrospective lui est consa­ crée au palais des Beaux-Arts en 1944.

En 1945 René Gaffé publie une monographie intitulée Le Monde de Paul Delvaux , dont un film dirigé par Henry Stork est tiré en 1947.

De 1952 à 1960, Delvaux réalise une série de décorations murales pour la salle du Kun­ saal d'Ostende, le palais des congrès de Bruxelles et le grand trompe-l'œil pour la demeure de Gilbert Perier, toujours à Bruxelles, en collaboration avec Emile Sai­ kin .

En 1956 , il est invité à la biennale de Venise pour représenter la Belgique.

© Nardini Editore, 1993.

VPC Larousse ·Laffont pour l'édition française 1993 Surréalisme Huile su r toile 150 x 230 cm Analyse • Tout comme dans ses autres œuvres, Del­ vaux nous montre dans L'Acropole un aspect inattendu de la peinture >.

Comme d 'autres artistes liés au mouvement sur­ réaliste, il privilégie la dimension onirique, il donne forme et vie au subconscient, en utilisant cependant une technique extrêmement rigou­ reuse fondée sur des lignes rationnelles et har­ monieuses.

Delvaux, fasciné par la poésie d'Homère et la tradition du monde antique, agrémente ses scè ­ nes de portiques , de colonnes, de temples, de frontons qui rappellent les ruines de la Rome et de la Grèce antiques.

Et il place dans ces archi­ tectures , à la façon des artistes de la Renaissance , les femmes qui sont les éléments clefs de ces espaces tout à la fois mythiques et oniriques.

Nues ou drapées, selon la mode antique, vêtues de gaines de soie, ornées de plumes ou de bijoux, ces figures féminines semblent des nymphes, des déesses, évoquées en tristes élégies.

Dans ses tableaux, les hommes revêtent une importance secondaire : ce sont de simples pas­ sants dans un monde fait d'incommunicabilité, de silence total.

L'œuvre C L'Acropole est signée et datée en bas à droite P DEL VA UX 1·66.

Provenant du Bateau-Lavoir à Paris , l'œuvre fut achetée par le musée national d'A1t modern e où elle se trouve actuellement.

En 1941 , Delvaux avait réalisé sur le même sujet un dessin à l'encre qui est propriété de l'État belge.

Photo musée nationa l d ·Art moderne , Paris.

© P.

Delvaux , by S.IAE .

19-35. »

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