Paul SIGNAC : LA MAISON VERTE, VENISE

L'eau, la pierre, la lumière. Et puis un port, Venise, qui est aussi une ville magique. Plus que jamais, Signac est à son affaire, lui qui avait décidé de ne pas choisir entre ses deux passions : la peinture et la mer...

C'est à bord de son propre bateau que Signac se rend à Venise, où il peint des pay¬sages évoquant la mosaïque, sous l'influence du critique anglais John Ruskin, qui écrivait: «Il Faut considérer toute la nature purement comme une mosaïque de différentes couleurs, qu'on doit imiter une à une, en toute simpli¬cité.« Au-delà de l'anecdote, Signac arrive à construire un paysage dominé par le ciel et l'eau, et rythmé par les bâtiments de pierre.