« Peut-on tout photographier ? »
Publié le 27/11/2011
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De plus, si l’on réfléchi à l’inverse, et que l’on supprime toute images choquantes, si tout ce qu’on voit est filtré, allégé, alors comment faire pour nous pousser à réagir, face à l’écologie, la solidarité, à la prévention routière, et bien d’autres malheur? Les gens on parfois besoin d’une décharge de lucidité devant ce monde, qui ne tourne pas toujours très rond, enfermés dans leur tour d’ivoire, ils ne se rendent pas compte de ce qui est entrain de se passer autour d’eux. En effet, il me semble que les personnes on souvent tendance à confondre l’image en tant que telle, et ce qu’elle cherche à représenter. Quand-t-on parcourt les messages que des internautes scandalisés envoient aux journaux lorsqu’une image de guerre est parue dans la presse, on constate que les plaintes portent uniquement sur l’effroi qu’ils ont eu en voyant de telles images. Ils en on oublier le message de détresse qu’il leur était tendu. En analysant les images et en respectant un esprit critique, ces images passent un message fort, et en se révulsant face à ces images, c’est face au drame qu’il représente, qu’ils s’échappent
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- « Photographier, c'est conférer de l'importance » écrit Susan Sontag dans Sur la photographie (1983). C'était sans doute vrai autrefois lorsqu'une famille exposait avec fierté les deux ou trois portraits réalisés au cours d'une vie entière. On peut se demander si Susan Sontag a raison aujourd'hui alors que la photographie s'est banalisée et que nous vivons dans un monde rempli d'images. Qu'en pensez-vous ?