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Pierre Bonnard, un magicien des couleurs au-delà de tous les styles

Publié le 29/03/2019

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bonnard

Pierre Bonnard, un magicien des couleurs au-delà de tous les styles

« Il ne s'agit pas de peindre la vie mais de donner vie à la peinture ». Telle est la devise de l'artiste français Pierre Bonnard dont la toile, Nu à contre-jour, réalisée en 1909, marque une rupture avec son style.

Bonnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux-Roses, rejoint le groupe des nabis (<< prophètes >> en hébreu) dès 1888. Intéressés par les univers occultes, les nabis se laissent fortement influencer par les symbolistes, et par l'art de Gauguin. Selon eux, l'art ne doit pas reproduire la nature, mais exprimer le monde intérieur de l'artiste. Aussi cherchent-ils, par la simplification des couleurs et la négation du modelé, à restituer à la peinture sa dimension purement décorative.

 

En 1896, Bonnard présente ses premiers tableaux à la galerie parisienne Durand-Ruel. Il utilise alors une palette sobre et réduite, héritée de l'esprit nabi. Vers 1910, on assiste à un tournant dans sa peinture : c'est l'époque d'une explosion de la couleur, exubérante et lyrique, et de l'éclatement de la surface picturale en une infinité de petites touches colorées.

 

Nu à contre-jour marque pour Bonnard le début d'un style nouveau, très personnel, auquel il restera fidèle. Par la suite, le peintre vit et travaille à l'écart de tous les mouvements artistiques qui naissent dans la première moitié du siècle. Son désir de mener une existence loin du tourbillon artistique est à rattacher à son sens de la liberté et de la spontanéité presque enfantine qui l'aident à découvrir de la magie dans la vie quotidienne. Les paysages, et surtout les nus féminins, deviennent les thèmes dominants de son travail. Nu à contre-jour est l'un des premiers tableaux de Bonnard, où il représente une scène de la vie quotidienne : le bain. Les couleurs et les ombres se confondent subtilement pour former un tout. Une lumière opaline qui entre par la fenêtre, apparaît sur les rideaux, le tapis, le couvre-lit, le lavabo et la baignoire. La lumière diffuse transforme le corps de la femme en une unité douce, presque informe.

Le modèle préféré de Bonnard pour ses nus est sa femme Marthe, qui souffre d'une maladie des nerfs.

 

Les << intérieurs >> constituent un autre grand thème chez Bonnard. Ils sont caractéristiques de l'intérêt qu'il éprouve pour l'étude de la vie domestique, en marge des scènes de

1909

bonnard

« Pierre Bonnard , Jeune fille dans un bateau (d étail) Pierre Bonnard, un magicien des couleurs au-delà de tous les styles '' Il ne s'agit pas de peindr e la vie mais de donner vie à la peintur e n.

Telle est la devise de l'artis te français Pierre Bonnar d dont la toile, Nu à contre­ jour, réalisée en 1909, marque une rupture avec son style.

B onnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux- Roses, rejoint le groupe des nabis (> en hébreu) dès 1888.

Intér essés par les univers occultes, les nabis se laissent fortement influen­ cer par les symb olistes, et par l'art de Gauguin.

Selon eux, l'art ne doit pas repr oduire la natur e, mais exprimer le monde intérieur de l'artiste.

Aussi cherchent-ils, par la simplification des coule urs et la négation du modelé, à restituer à la peinture sa dimension purement décorative.

En 1896, Bon nard présente ses premi ers tableaux à la gal erie pa risienne Durand-Ruel.

Il util ise alors une palette sobre et réduite, héritée de l'esprit nabi.

Vers 1910, on assis te à un tournant dans sa pei ntur e : c'es t l'époque d'une explosion de la couleur , exubérante et lyrique, et de l'écla tement de la su rface picturale en une infini té de petites touches colorées.

Nu à con tre-jour marque pour Bonn ard le début d'un style nou­ veau, très pers onnel, auquel il restera fidèle.

Par la suite, le peintre vit et trava ille à l'écart de tous les mouvements artistiques qui naissent dans la première moitié du xx< siècle.

Son désir de mener une existence loin du tourbi llon artis tique est à ratt acher à son sens de la liberté et de la spontané ité presque enfantine qui l'aident à découvrir de la magie dans la vie quotidienne.

Les paysa­ ges , et sur tout les nus féminins, deviennent les thèmes dominants de son travail.

Nu à con tre-jour est l'un des premier s tableaux de Bonnar d, où il représente une scène de la vie quotidienne : le bain.

Les couleur s et les ombres se confondent subtile­ men t pour former un tout.

Une lum ière opaline qui entre par la fenêtre, apparaît sur les rideaux, le tapis, le couvre-lit, le lavabo et la baignoir e.

La lumi ère diffuse transforme le corps de la femme en une unité douce, presque informe.

Le modèle préféré de Bonnard pour ses nus est sa femme Marthe, qui souffre d'une maladie des nerfs.

Les > constituent un autre grand thème chez Bonnard.

Ils sont caractéristiques de l'intérêt qu'il éprouve pour l'étude de la vie domestique, en marge des scènes de rue.

Il se concentre sur le dialogue entre l'espace intérieur et le monde ext érieur : l'ob servate ur reg arde souvent par-dessus une table vers la porte ouverte de la terrasse, derrière laquelle un paysage d'été se déploie.

Pierre Bonnard, Autoportrait.

(détail) À partir du milieu des années 20, Bonnar d crée une série de tableaux de terrasses dans laquelle il répartit l' ac tion sur toute la surface de la toile.

Il essaie constamment de créer des œuvres qui peuvent être considé­ rées comme un tout symbolique.

Les couleur s fois onnen t, mais le peintre ne se préoccupe guère des règles conventi onnelles de la perspective ou des structu res classiques de la composition.

Cette innovation pour les tons lumineux et le nu fém inin constituent un leitmotiv.

Un an avant sa mort, en 1947, il écrit :. »

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