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POLLAIOLO Antonio del : PORTRAIT DE JEUNE FEMME

Publié le 20/09/2012

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Sa coiffure est aussi riche qu'élaborée. Les cheveux, attachés très haut selon la mode caractéristique du xve siècle, sont ramenés sur la nuque en un chignon obtenu en tournant plusieurs fois la chevelure sur elle-même et en l'entrelaçant de rubans brodés d'or, de fils de perles et de voiles....

« POLLAIOLO Antonio del PORTRAITDE JEUNE FEMME Vers 1475 Peintre italien Analyse ♦^ Le profil de cetteravissante jeune femme se détache avec netteté sur un ciel où d'impalpables nuages blancs s'effacent dans le bleu.

Le person nage occupe tout l'espace disponible.Le contour, défini avec une sûreté extrême, est tel que la forme en apparaît comme gravée, évoquant des œuvres aux techniquesraffinéeset aux matières précieuses comme les intailles sur pierre dure ou les médailles en bronze. Mais Pollaiolo nefut-il pas avant tout un excellent orfèvre et ciseleur de métaux précieux ?L'image est d'un grand raffi nement : la jeune femme, droite et altière, au regard assuré, laisse paraître toutes les qualités inhérentes à sa beauté et àson statut social. Sa peau est claire, diaphane, à peine voilée d'une légère rougeur sur les joues. De même, les ombres sous lementon et dans lebas du cou res tent légères. Sacoiffure est aussi riche qu'élabo rée.

Les cheveux, attachéstrèshaut selon la mode caractéristique du xve siècle, sont ramenés sur la nuque en un chignon obtenu en tournant plu sieurs fois la chevelure sur elle-même et en l'entrelaçant de rubans brodés d'or, de fils de perles et de voiles. On remarquera notamment comment l'oreille n'est pas laissée à découvert mais dissimulée par un impalpable tissu blanc.

Le pcto MUSEE POLDI PEZZOLI 91 b MILAN XVe siècle Tempera sur bois 46 x 34 cm  long couaristocratique s'orne d'un collier de perles blanches rythmé d'ornementsdorés et agrémentédans sa partie antérieure d'un penden tif en or rehaussé de perles et d'éléments en émail. L'œuvre UCe portrait fut jadis attribué àPiero délia Francesca, Domenico Venezianoou mêmeAndréa del Verrocchio. Aujourd'hui encore, les spécialistes ne sont pas absolument d'accord sur son attribution et l'on évo que aussi bien les noms de Piero ou d'Antonio Pol laiolo, même si la paternité de ce dernier semble la plus probable. Au revers du panneau, Ton voyait jadis l'inscription «Uxor Johannis de Bardi», laquelle fut effacée au cours d'une restauration comme n'étant pas d'origine. On a également signalé sur le marché des antiquités une copie de cette œuvre, peut-être du XIXe siècle. ? Lacollaboration continue etprofitabledes deux frères Pollaiolone permet pas toujours de discerner avec facilité les œuvres autographes de l'un ou de l'autre artiste.

Alors qu'Antonio s'occupait d'uneboutique d'orfèvrerie, Piero diri geait un atelier de peinture.

Et lorsqu'ils travail laient ensemble à des peintures, les deux frères utilisaient l'atelier de Piero. Certaines œuvres, comme le célèbre retable des Trois Saints pour la chapelle du cardinal du Portugal à San Miniato, sont visiblement réalisées en collaboration. De Les portraits d'Antonio et PieroPollaiolo Du même peintre: PICTO 91 et 91a © Nardini Editore. 1995. Liriade pour l'édition française, 1995 même, pour les portraits sortis de l'atelier des deux artistes, il reste beaucoup d'incertitudes. Ainsi, par exemple, si les divers profils féminins — outre celui du musée PoldiPezzoli, il faut rap peler celui de la galerie des Offices àFlorence et celui, antérieur, de la Gemâldegalerie de Berlin — semblent tous attribuables au pinceau d'Anto nio, le Portrait de Galeazzo Maria Sforza (Flo rence, Offices) doit être rendu à Piero, mais sur un dessin d'Antonio, en raison d'une plus grande sécheresse dans l'élaboration picturale. Photo Scala, Florence. »

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