Devoir de Philosophie

Polonaises Frédéric Chopin (1810-1849)

Publié le 30/06/2015

Extrait du document

chopin

pénétrer dans cette alcôve rehaussée de délicatesse et de fougue tout à la fois. Mais Chopin ne nous voulait pas voyeurs. Au-delà de cet acte d'amour absolu, il nous conviait à toucher du doigt la corde sensible que tous, tant que nous sommes, possédons au tréfond de notre être : le romantisme. A ce jeu, les règles classi­ques ne sont plus de mise, car -précisément, l'âme ne connaît pas de règles structurelles. Chopin utilise la virtuosité dont une fée le nantit dès le berceau, pour l'instiguer à traduire, avec une pré­cision rare, sa propre personnalité.

Une musique farouche

Prétextant l'évocation de la terre natale, les Polonaises constituent en fait un diabolique exercice d'adéquation du piano à l'émotion. Chopin tourmente son instrument de la même manière que son coeur se ravine. Avec une amplitude inégalée d'accords en arpè­ges, il n'accorde aucun répit au clavier qui subit sans maudire accélérations de rythmes, ponctuations marquées de la ligne mélo­dique, alanguissements volontaires...

Dans cette musique farouche, le silence devient aussi impor­tant que le glissando de la main sur les touches. Il n'est pas, il n'est plus synonyme de pause ou de relâche, mais de point de référence, de moment particulier, d'émotion privilégiée.

 

A ce titre, la modulation dont Chopin possède une science rare, intervient comme préparation à l'insertion à des lignes entières, calquées sur la cadence de danses populaires.

chopin

« 328 1 Les chefs-d'oeuvre de la musique pénétrer dans cette alcôve rehaussée de délicatesse et de fougue tout à la fois.

Mais Chopin ne nous voulait pas voyeurs.

Au-delà de cet acte d'amour absolu, il nous conviait à toucher du doigt la corde sensible que tous, tant que nous sommes, possédons au tréfond de notre être: le romantisme.

A ce jeu, les règles classi­ ques ne sont plus de mise, car précisément, l'âme ne connaît pas de règles structurelles.

Chopin utilise la virtuosité dont une fée le nantit dès le berceau, pour l'instiguer à traduire, avec une pré­ cision rare, sa propre personnalité.

Une musique farouche Prétextant 1 'évocation de la terre natale, les Polonaises constituent en fait un diabolique exercice d'adéquation du piano à l'émotion.

Chopin tourmente son instrument de la même manière que son coeur se ravine.

Avec une amplitude inégalée d'accords en arpè­ ges, il n'accorde aucun répit au clavier qui subit sans maudire accélérations de rythmes, ponctuations marquées de la ligne mélo­ dique, alanguissements volontaires ...

Dans cette musique farouche, le silence devient aussi impor­ tant que le glissando de la main sur les touches.

Il n'est pas, il n'est plus synonyme de pause ou de relâche, mais de point de référence, de moment particulier, d'émotion privilégiée.

A ce titre, la modulation dont Chopin possède une science rare, intervient comme préparation à l'insertion à des lignes entières, calquées sur la cadence de danses populaires.

L'auteur Né dans les alentours de Varsovie d'un père lorrain et d'une mère polonaise, Frédéric développe dès son plus jeune âge un amour pour la langue française et des prédispositions pour la musique.

Il suit les cours de Joseph Elsner à l'école de musique de Varso­ vie où il travaille sur les oeuvres de Mozart et Bach.

Pianiste prodige, il effectue ses premières tournées à 9 ans, le plus souvent à contre-coeur parce que son caractère introverti s'accommode mal de larges auditoires.

Jamais Chopin ne se sen­ tira plus à l'aise que devant des publics restreints.

Ses concerts seront d'ailleurs peu nombreux.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles