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QUENTIN METSYS, LE PRÉTEUR ET SA FEMME

Publié le 18/05/2011

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 Ecole Flamande

Inventaire: INV. 1444 Bois; H. 0,71 — L. 0,68

Signé sur le rouleau de parchemin, posé au dessus du livre: « Quinten Matsys Schilder 1514. « Ce tableau, qui est une des oeuvres les plus célèbres de l'école flamande, a été acheté à Paris par le Musée Napoléon en 1806, pour la somme de 1.800 francs. On le suit depuis le XVIIème siècle, avec quelques lacunes, et l'on pense qu'il a appartenu à Rubens. Sa réputation est attestée par les louanges dont il a fait l'objet, les nombreuses répliques qui en furent exécutées.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Biographie Q:; Quinten Metsys naît en Flandre, à Lou­ vain, en 1466.

Fils de chaudronnier, il aurait pratiqué, lui aussi, ce métier jusqu'à l'âge de vingt ans.

Metsys est mentionné pour la première fois comme peintre, en 1941, lors de son inscription à la Guilde d'Anvers.

Il fait probablement son apprentissage dans sa ville natale, auprès des fils de Dierick Bouts.

Ses premières œuvres, de datation incertaine, témoignent de la pureté linéaire et de la transparence des couleurs issues de la tradition picturale flamande.

Mais c'est à Anvers, où il reçoit les commandes de la bourgeoisie en vue, qu'il rencontre le succès.

TI est considéré parla critique comme le chef de file de l'école anversoise.

Parmi ses œuvres les plus significatives, on peut citer le retable de la Déploration du Christ (1508, musée d'Anvers) qu'il exécute pour la cathé­ drale d'Anvers, celui de la Parenté de sainte Anne (1509, musée d'Art ancien de Bruxel­ les) pour l'église Saint-Pierre de Louvain et .

la Déposition de croix du Louvre.

On a vu dans certaines œuvres, par l'im ­ portance donnée aux paysages, la collabora­ tion de Joachim Patinir : c'est le cas par exemple de la Tentation de saint Antoine du , Prado.

Dans )es scènes de genre, comme 1(} Portrait d'Erasme (Nazionale Galleria, Rome), Le Vzeux Galant (National Gallery, Washington) •tc L'Usurier (Ga!Jeria Doria Pamphili, Rome), Metsys se montre ouvert à l'influence italienne et en particulier à celle de Léonard de Vinci.

Par ce type de tableau il influencera, de manière considérable, la peinture anversoise de portrait.

Analyse .., Ce tableau représente le prêteur et sa femme dans leur officine.

L'homme est occupé à peser des pièces d'or sur une balance tandis que son épouse, tout en le regardant, tourne délicate­ ment les pages d'un livre d'heures.

Derrière eux, des objets rares et des dossiers sont rangés avec soin sur une étagère.

On peut lire, sur l'un d'entre eux, l'inscription QUIENTEN METSIJS SCHILDERT 1514.

Sur la table, un carafon de cristal et d'or, une petite bourse en velours avec des perles ainsi que différents bibelots attendent d'être évalués.

Au centre, un miroir convexe reflète la perspective de la pièce et des maisons de la rue que l'on aperçoit par la fenêtre face au tableau.

Ce motif du miroir comme la minutie des détails et la préciosité des matières rappellent 1Jln Van Eyck et en particulier le portrait des Epoux Amolfini (National Gallery, Londres).

On a donné parfois à ce tableau une interpré­ tation sacrée.

Il ferait référence à l'heure du Jugement Dernier où Dieu, le prêteur, pèsera les âmes, et à un verset du Lévitique : « Que la balance soit juste et les poids égaux».

L'œuvre C Le tableau a appartenu à Comelis Van der Geest jusqu'au début du XVIf siècle, avant d'être acheté, en 1630, par Piem Stevens d'Anvers.

En 1640, il est signalé dans la collection de Rubens par Alexander Van Fomenberg.

Après une succession de propriétaires le tableau fut acquis, en 1806, par le musée Napoléon - le Louvre actuel - pour 1800 francs.. »

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