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Rhapsody in blue 1924 George Gershwin (1898-1937)

Publié le 30/06/2015

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gershwin

Une oeuvre ouverte

Descriptive sans imposer de déterminations, la musique de Rhap-sody in blue témoigne avant tout d'une énorme tendresse, magni­fiant en retour ce pays d'accueil dans lequel chaque immigré exprime ses espoirs et sa gratitude. C'est cette disponibilité totale dans l'écriture qui permet à l'auditeur d'adhérer d'emblée à cette musique et d'y greffer au choix ses propres évocations d'images.

 

Hypothèse encore consolidée par les utilisations extrêmement diversifiées qu'on fit de thèmes empruntés à l'oeuvre : du thème principal repris par John Murray Anderson dans son film King of jazz (1930) à la version plus complète qu'en donna Irving Rapper dans Rhapsody in blue (1945) avec Robert Alda, sans oublier le plus bel hommage, celui que rendit Woody Allen dans Manhat­tan au quartier du même nom quand la musique de Gershwin retrouvait, émerveillée, les paysages d'un New York qui l'avait vue naître quelque 50 ans plus tôt.

gershwin

« Rhapsody in blue 1 335 et les mélodies, Gershwin réalise très vite la place privilégiée qu'il occupe en tant que témoin de la naissance d'une musique noire, le jazz.

Très sensible au changement de sensibilité que suppose cette propagation d'une musique basée avant tout sur le rythme, il en intégrera les recettes de base dans un contexte symphoni­ que: prédominance des cassures de rythme, don pour les raccour­ cis, élagage impitoyable des redondances, identification du thème mélodique de base, développement et amplification du thème par le biais d'une improvisation inspirée.

Mais avant tout, ce qui frappe dans Rhapsody in blue, c'est la mise en place des instruments et leur mise en valeur, certains d'entre eux, volontiers relégués au rang des accessoires dans la tradition européenne, revêtant à présent une importance capitale: les percussions, le saxophone, la clarinette ...

En cela, Gershwin confirme qu'il a bien ingéré les extravagances pour l'époque d'un Irving Berlin ou d'un Eubie Blake.

Une oeuvre ouverte Descriptive sans imposer de déterminations, la musique de Rhap­ sody in blue témoigne avant tout d'une énorme tendresse, magni­ fiant en retour ce pays d'accueil dans lequel chaque immigré exprime ses espoirs et sa gratitude.

C'est cette disponibilité totale dans l'écriture qui permet à l'auditeur d'adhérer d'emblée à cette musique et d'y greffer au choix ses propres évocations d'images.

Hypothèse encore consolidée par les utilisations extrêmement diversifiées qu'on fit de thèmes empruntés à l'oeuvre: du thème principal repris par John Murray Anderson dans son film King ofjazz (1930) à la version plus complète qu'en donna Irving Rapper dans Rhapsody in blue (1945) avec Robert Alda, sans oublier le plus bel hommage, celui que rendit Woody Allen dans Manhat­ tan au quartier du même nom quand la musique de Gershwin retrouvait, émerveillée, les paysages d'un New York qui l'avait vue naître quelque 50 ans plus tôt.

Chroniqueur d'une époque Témoin de la naissance du jazz, Gershwin fut aussi à sa manière le chroniqueur fortuné de la naissance d'une nouvelle époque: celle du cinéma, des comédies musicales autour de Times Square et des bouleversements dans les traditions.

En choisissant le décor. »

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