Devoir de Philosophie

Richard Strauss, le dernier musicien romantique

Publié le 28/03/2019

Extrait du document

Richard Strauss, le dernier musicien romantique

1911

Une scène de l'opéra de Richard Strauss, Le Chevalier à la rose

Strauss donne une dimension nouvelle au poème symphonique par un langage musical expressif. Ce représentant d'une école allemande traditionnelle crée en 1911 un chef-d'œuvre du xxe siècle avec son opéra Le Chevalier à la rose.

Ce fils de premier corniste au théâtre de la cour à Munich, puis musicien de la chambre du roi de Bavière, fut, dès son plus jeune âge, en contact avec la musique. Né dans une famille conservatrice, son éducation musicale est proche de la tradition allemande du xix\" siècle.

 

En 1883, son père l'envoie à Berlin, où Strauss accède rapidement aux principaux cercles artistiques. En 1884, il fait la connaissance du chef d'orchestre Hans von Bülow, qui lui offre de diriger une de ses œuvres, la Sérénade pour instruments à vent, op. 7. L'année suivante, Bülow le fait venir à Meininger, comme second chef d'orchestre. Là, il rencontre Brahms et se lie avec Alexander Ritter qui aura une grande influence sur son évolution artistique.

« Une scène de l'opéra de Richard Strauss, Le Chevalier à la rose Rich ard Straus s, le demier musicien romantique Strauss donne une dimension nouvelle au poème symph onique par un langage musical expressif.

Ce représentant d'une école allemande traditionnelle crée en 1911 un chef-d'œuvre du xx• siècle avec son opéra Le Chevalier à la rose.

C e fils de premier corniste au théâtre de la cour à Mun ich, puis musicien de la chambre du roi de Bavière, fut, dès son plus jeune âge, en contact avec la musique.

Né dans une famill e conservatrice, son éducation musi­ cale est proche de la tradition alle­ mande du XIX" siècle.

En 1883, son père l'envoie à Berlin, où Strauss accède rapidement aux principaux cercles artistiques.

En 18 84, il fait la connais sance du chef d'orchestre Hans von Bülow, qui lui offre de diriger une de ses œuvres, la Sérénade pour instruments à vent, op.

7.

L'année suivante, Bülow le fait venir à Meini nger, comme second che f d' orch estre.

Là, il rencontre Brahms et se lie avec Alexander Ritter qui aura une grande influence sur son évolution artistique.

Avec le Tannhau ser de Wa gner , Strauss entame sa carrière de chef d'orch estre à Bayreuth, où il avait été aupar avant assistant musical.

Son prem ier opéra, Guntram, créé lors d'un voyage en Grèce, en Égypte et en Sicile, est joué pour la première f o is le 12 mai 18 94, à Weimar, avec sa femme, Pauline de Ahna, dans le principal rôle fémi nin.

En novembr e 1895 a lieu à Mu nich la première de l'une de ses œuvres les plus célèbres, le poème symphonique Till Eulens piegel dans lequel Strauss réussit à tran�poser musicalement le perso nnage célèbre de Till l'Espiègle.

Apr ès l'imm ense succès de sa première œuvre dramatique d'im­ por tance, Salomé, sur un texte d'Oscar Wilde (1905), Strauss achète une villa à Garm isch où il se retire pour composer.

En 1909, il achève son opéra Elektra, dont la première a lieu la même année dans le cadre de la premièr e semaine Strauss à Dr esde.

Il co nn aît par la suite le suc cès sur de nom breu ses scènes eur opéennes.

En 1911 suit, toujours à Dr esde, Le Chevalier à la rose : contrairement aux sujets difficiles de Salomé et d'Ei ektra, cette œuvre en trois actes sur un poème d'Hugo von Hof mann sthal reprend un sujet et des moye ns d'e xpression du XVIII' siècle avec une écriture et une orchestration du x1x•.

La rich esse musicale et en particulier les scènes de valse qui deviendront le symbole de la vie à Vienne sous la régence de Richard Strauss est né à Munich, le 11 juin 1864.

l'im pératrice Marie-Thérèse, soulè­ vent l'enthousiasme du public.

De 1919 à 19 24, Strauss dirige l' opér a de Vienne.

Il assume éga­ lement jusqu'en 1920 une classe de composition à l'académie des arts de Berl in en poursuivant ses tournées de concerts avec l'Orch estre philar­ monique.

En 1933, il devient prési­ dent de la chambr e musicale impé­ riale, mais quitte son poste en 1935 à la suite de conflits avec les nazis, la Gestapo ayant intercepté une lettre ad ressée à l'écriva in juif Ste fan Zweig, lui confiant ses craintes d'ordre politique.

Zweig est l'auteur du livret de l'opéra de Strauss, La Femme silencieuse (1935).

En 1945, Strauss se retire en Suisse avec sa femme.

Dans ses Métamor­ phoses (1945), il exprime sa tris tesse sur le déclin de la culture européenne.

Après une grave et soudaine maladie, le compositeur meurt le 8 septe mbre 19 49 à Garmisch.

Compositeurs d'opéra modernes avant 1945 1862 -1918 Claude Debussy Ce musicien français a de nombreux projets d'opéra, mais n'achève qu'une seule œuvr e lyrique, Pelléas et Mélisande (1 902).

Le livret est du compositeur d'après la pièce de Maete rlinck.

Une prosodie chantée calquée sur la parole et un orch estre pré domin ant vont à l'en­ contre de la tradition lyrique en vogue à cette époque.

La nouveauté de cette œuvre donne lieu à une vive polémique.

1885-1935 Alban Berg Avec son professeur Arnold Schonberg et Anton Webern, cet Autri chien appar tient l'école de Vienne.

Son opéra Wozzeck (1925), d'après un drame de Geor g Büchner racontan t un fait divers sordide, l'impose comme chef de file de pl usieurs générations.

La progression dr am atiq ue, l'orchestre im posant et la polytonal ité en font l'œuvre la plus originale du xx� siècle.

19 00-1950 Kurt Weill Ce compositeur allemand né à Dessau puis natural isé américain, célèbre en 1926 la premièr e de son opéra en un acte Le Protagoniste, sur un li vret de Georg Kaiser.

Influ­ encé par le jazz, il revient à la musique tonale et compose L'Opéra de quat'sous (1928) avec son ami Bertolt Brecht.

1906-1975 Dmitri Chostakovitch 19 11 En 1925, ce compositeur te rmin e ses études au conserva toire de Saint­ Pétersbourg en composant sa première symphonie.

En 19 28, il crée Le Nez, opéra � d'après la satire de Nicolas Gog ol.

L'œuvre contient le premier morceau de batterie de l'histoire de la musique.

La musique pleine d'émotion et d'un accès facile de l' opéra Lady Macbeth de Mzensk (1932), remanié sous le titre de Katerina lzmaï­ lova, apporte à Chostakovitch la reconnaissance du public.

À la suite des reproches de Sta line sur ses tendan ces div ergentes, il se réhabili te en 1937 en composant sa Dmitri Chostakovitch s• Symphonie.

53. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles