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Sergent Peppers Lonely Hearts Club Band 1967 The Beatles

Publié le 29/06/2015

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Un marketing de stars...

Les Beatles consacrent plus de 700 heures d'enregistrement en studio pour Sergent Pepper. Ils persuadent le manager d'EMI, leur firme de disques, de leur accorder un budget exceptionnel pour là réalisation et la conception de la pochette de l'album. On les y verra revêtus d'uniformes bariolés de musiciens de fanfare, entourés par les photos en pied d'une kyrielle de célébrités.

D'autres innovations de taille en matière de marketing : les textes sont intégralement reproduits, la pochette double s'ouvre comme un livre d'images et propose un collage-découpage à monter.

 

Dès mai 1967, la presse reçoit des instructions qui ne font qu'accroître l'excitation : les médias recevront un exemplaire du disque une semaine avant sa vente en commerce. EMI fixe l'embargo de diffusion sur les ondes au ler juin à minuit. Ce jour-là, dans le monde entier, des émetteurs augmentent leur puissance. Les premiers flonflons de la fanfare du club des Coeurs solitaires du sergent Poivre montent à l'assaut de l'éther. A day in the life...

« 342 1 Les chefs-d'oeuvre de la musique son brio et sa puissance évocatrice, Penny L.ane/Strawberry Fields Forever, un véritable kaléidoscope de couleurs et d'ambiances tein­ tées de psychédélisme et de LSD.

La vénérable BBC interdit la diffusion sur ses ondes de Strawberry Fields Forever qu'elle jugeait comme un panégyrique à peine déguisé de l'extase sous halluci­ nogènes.

Un excellent coup de publicité pour Penny L.ane qui se vendit par millions d'exemplaires sur tous les continents.

Un marketing de stars ...

Les Beatles consacrent plus de 700 heures d'enregistrement en studio pour Sergent Pepper.

Ils persuadent le manager d'EMI, leur firme de disques, de leur accorder un budget exceptionnel pour là réalisation et la conception de la pochette de l'album.

On les y verra revêtus d'uniformes bariolés de musiciens de fanfare, entourés par les photos en pied d'une kyrielle de célébrités.

D'autres innovations de taille en matière de marketing : les textes sont intégralement reproduits, la pochette double s'ouvre comme un livre d'images et propose un collage-découpage à monter.

Dès mai 1967, la presse reçoit des instructions qui ne font qu'accroître l'excitation: les médias recevront un exemplaire du disque une semaine avant sa vente en commerce.

EMI fixe 1 'embargo de diffusion sur les ondes au 1er juin à minuit.

Ce jour­ là, dans le monde entier, des émetteurs augmentent leur puissance.

Les premiers flonflons de la fanfare du club des Coeurs solitaires du sergent Poivre montent à l'assaut de l'éther.

A day in the life ...

Le reflet d'une époque Sergent Pepper est l'ultime catalyseur pour comprendre l'état d'esprit des sixties et de cette exceptionnelle année que fut et reste 1967.

Sur le plan musical, 1967 symbolise l'avènement de véri­ tables bibles (Blonde on blonde de Bob Dylan, Aftermath des Rol­ ling Stones, Younger than yesterday des Byrds), du choc des cultures rock anglaise (Who, Cream, Small Faces) et américaine (l'éclosion de la scène californienne avec Jefferson Airplane, Gra­ teful Dead et Spirit) et de leur interprétation, ainsi que de la montée de la musique noire sous la forme du rhythrn'blues.

C'est l'époque des grands espoirs, la ferme conviction que tout est désormais possible à condition que tombent les oeillères, que fleurissent l'amour et la bonne volonté.

Ce raz-de-marée trouve ses racines dans une internationalisation des problèmes, politiques. »

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