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Songs in the key of life 1976 Stevie Wonder (1950)

Publié le 29/06/2015

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Le contrat du siècle

Songs in the key of lift survint après deux années d'isolement total que Wonder ne brisa qu'en de rares occasions. Entre 1974 et 1976, on le vit se produire à l'improviste avec les Rolling Stones lors d'un concert londonien, annoncer la fondation d'une oeuvre d'aide aux enfants déshérités d'Afrique, se marier pour la seconde fois et camper le personnage d'un père débordant de bonheur à la nais­sance de sa fille, Aisha Zaïka.

Mais l'élément le plus significatif dans cette période de semi-retraite reste la signature avec Tamla Motown, sa firme de dis­ques, de ce qui demeure encore aujourd'hui «le contrat du siè­cle«. Portant sur le montant faramineux de 13.000.000 de $, ce contrat consacre une totale indépendance de l'artiste, désormais seul responsable de la création, l'édition, la production et la pro­motion de sa musique. La firme de disques se contente, elle, de la distribution du produit fini.

Le trouvère universel

 

On aurait pu craindre que, sur des assises aussi plantureuses, l'ins­piration de Wonder ne s'étiole. Il n'en est rien. Wonder a mis à profit ces deux années de silence pour peaufiner son oeuvre la plus personnelle, la plus léchée, la plus riche. Il y affirme une originalité rare qui lui confere une place toute particulière dans le firmament de la musique noire. Il n'en est ni l'héritier, ni le chantre. Wonder se place aux confins d'influences musicales qu'il a parfaitement ingurgitées et en amont de directions nouvelles qu'il désigne généreusement, les imprégnant de ses qualités de chanteur-compositeur et d'homme de coeur.

« Sangs in the key of !ife 1 347 Un chef-d'oeuvre Le contrat du siècle Sangs in the key oflife survint après deux années d'isolement total que Wonder ne brisa qu'en de rares occasions.

Entre 1974 et 19715, on le vit se produire à l'improviste avec les Rolling Stones lors d'un concert londonien, annoncer la fondation d'une oeuvre d'aide aux enfants déshérités d'Afrique, se marier pour la seconde fois et camper le personnage d'un père débordant de bonheur à la nais­ sance de sa fille, Aisha Zaika.

Mais l'élément le plus significatif dans cette période de semi­ retraite reste la signature avec Tamia Motown, sa firme de dis­ ques, de ce qui demeure encore aujourd'hui «le contrat du siè­ cle••.

Portant sur le montant faramineux de 13.000.000 de $, ce contrat consacre une totale indépendance de l'artiste, désormais seul responsable de la création, l'édition, la production et la pro­ motion de sa musique.

La firme de disques se contente, elle, de la distribution du produit fini.

Le trouvère universel On aurait pu craindre que, sur des assises aussi plantureuses, l'ins­ piration de Wonder ne s'étiole.

Il n'en est rien.

Wonder a mis à profit ces deux années de silence pour peaufiner son oeuvre la plus personnelle, la plus léchée, la plus riche.

Il y affirme une originalité rare qui lui confere une place toute particulière dans le firmament de la musique noire.

Il n'en est ni l'héritier, ni le chantre.

Wonder se place aux confins d'influences musicales qu'il a parfaitement ingurgitées et en amont de directions nouvelles qu'il désigne généreusement, les imprégnant de ses qualités de chanteur­ compositeur et d'homme de coeur.

Il n'est pas étonnant dès lors que Wonder jouisse d'une égale popularité tant d'un public noir que blanc.

Sa musique, profon­ dément humaine, a pu combiner avec brio la spontanéité du rock à la candeur de la sou! music, le pathétisme du gospel à la sophis­ tication du jazz, 1 'authenticité de la musique africaine à la rigueur de la musique classique.

Et c'est sans doute dans ces belles balla­ des sentimentales, au texte parfois naïf mais toujours émouvant, qu'il se révèle le trouvère de l'amour universel.. »

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